Le Louvre exposition Luca Penni (19/10/2012)

Bonjour

Cette semaine nous avons dessiner dans l'exposition Luca Penni.

A notre arrivée l'enthousiasme nous a déserté. Peu de dessins de Luca Penni, beaucoup de gravure que nous avons trouver moins intéressantes. En prenant le temps de découvrir cette exposition, nous avons trouvé une richesse historique. Cette exposition nous montre l'importance des gravure pour la diffusion et donc la connaissance d'un style. comment les dessins sont repris dans l'artisanat (céramique, bronze....). Des explications de techniques de gravure, de contexte historique, de date d'impression des gravures ... m'ont manqué. Au final après avoir dessiner plus d'une heure, je suis sortie, ainsi que les élèves contante de cette séance.

 

J'ai proposé comme piste de travail, le mouvement.

 

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 Introduction du cheval dans les murs de Troie

 

 

Nadine  3 cheval de troie 17:10:12.jpg

 

 

 

On ressent  bien la force déployée par les personnage.

MAJ cheval de troie 17:10:12 - 1.jpg 

 

 

 

 

 

 

Photo. Combat d'homme nu luttant à coup de massue.jpg 

    Le combat des hommes nu, luttant à coup de

    massue

 

 

Version en droite, versions en courbe 

Nadine 6 combat -17:10:12 - 17.jpg MAJ combat  17:10:12 - 4.jpgMAJ combat 17:10:12 - 5.jpg


 

 

 

 

 

Photo. Cassandre.jpg

 

Différents titres pour ce tableau, 

 

 

 

Evolution du travail, avec une belle sensation de mouvement dans les deux premiers dessins, et une belle sensation de masse dans le troisième. Belle perception du vide entre l'assaillant et celui qui est a terre.

Maud   2 Cassandre-17:10:12 - 08.jpgMaud  3 Cassandre -17:10:12 - 09.jpg

Maud  1 Cassandre-17:10:12 - 07.jpg

 

 

 

 

 

MAJ  Cassandre 17:10:12 - 7.jpg MAJ  Cassandre 17:10:12 - 6.jpg

Rendu du mouvement global de la composition.

 

 

Photo. Le jugement de paris.jpg

 

 

Le jugement de Paris 

 

Muriel Jugement de Paris 1-17:10:12 - 04.jpg

 

 

 

 

 

Photo. Jupiter et Sémélé.jpg Photo. Gravure de René Boyvin, Jupiter et Antiope .jpg

Dessin de Luca Penni

Jupiter et Séléné

Gravure de René Boyvin

Muriel Séléné 3-17:10:12 - 06.jpg 

 

   Dans les gravures le travail des muscles nous a

   particulièrement étonné.

 

 

Photo. Jésus succombant sous le poids de la croix.jpg 

  

     Jésus succombant au poids de la croix

 

 

MAJ Jésus succombant au poid de la croix 17:10:12 - 3.jpgMAJ  Jésus succombant au poid de la croix 17:10:12 - 2.jpg

 

 

 

 

 

Muriel L'orgueil  2-17:10:12 - 05.jpg

 

 

 

    Il y a une salle avec des gravures sur le thème des sept

    péchés capitaux.

 

On peut voir que quelques traits permettre de rendre le mouvement, les vides et pleins de la composition.

Nadine  4-17:10:12 - 15.jpgNadine 2-17:10:12 - 13.jpgNadine 1-17:10:12 - 12.jpg

 

 

 

 

 

Travaux personnels à partir des dessins et des gravures.

Françoise -17:10:12 - 03.jpg Hélène  1-17:10:12 - 01.jpgHélène  2-17:10:12 - 02.jpg

 

 

 

 

 

Monique -17:10:12 - 10.jpg

 

 

 

 

 

Voici un article tiré du site du Louvre.

 

Luca Penni fit ses premières armes à Rome, auprès de collaborateurs du premier cercle de Raphaël. Mais il ne le copia jamais : si ses compositions trouvent bien souvent leurs origines dans les oeuvres de Raphaël, le trait est pur et simple, héritage des années passées sur les chantiers de Fontainebleau aux côtés de  Rosso et Primatice.

Bien que né à Florence, Luca Penni eut très probablement une formation totalement romaine auprès de  son frère, Gianfrancesco Penni, et de Perino del Vaga, tous deux collaborateurs de Raphaël. Il suivit Perino à Gênes avant de rejoindre la première équipe de peintres qui travailla sur le chantier du château de Fontainebleau, à l’invitation de François Ier. Là, il travailla avec Rosso, conducteur des travaux, et Primatice, dont il fut un temps l’égal. Il fut moins impliqué que ces derniers dans la conception du décor du château, mais contribua largement, avec le concours de nombreux graveurs, à faire connaître son style par l’estampe.

Après la mort de François Ier en 1547, Luca Penni quitta Fontainebleau pour s’installer à Paris. En  collaboration avec des burinistes parisiens, il continua son travail de diffusion du style de Fontainebleau en le transposant dans tous les domaines – armes, médailles, portraits… Il s’attacha à le rendre  accessible à une clientèle nouvelle, faite non seulement d’aristocrates, mais aussi de bourgeois. Traduisant souvent des oeuvres de Raphaël, Penni réalisa de nombreuses compositions philosophiques et se livra à l’interprétation de textes antiques. Homère, Virgile et surtout Ovide etLes Métamorphoses, offrirent à l’artiste la possibilité de mettre en scène son sens de la narration épique. Penni fit par ailleurs montre d’un sens aigu  de l’enchevêtrement des corps, multipliant les images fascinantes, érotiques ou historiques, séduisantes ou sanglantes, auxquelles il sut toujours donner un tour chorégraphique vif et gracieux. L’oeuvre de Penni est ainsi le fruit de l’héritage raphaélesque et de l’esthétique de Fontainebleau. Une évolution de style qui fera paradoxalement de lui l’inventeur du classicisme français à partir du maniérisme italien.

Luca Penni mourut en 1557, avant le printemps. Les burinistes continuèrent de graver ses dessins qui étaient excellents. Ses dessins furent recherchés. Les estampes furent recherchées. Louis XIV en acquit. Ce fut le début d’un engouement que le XXe siècle, attentif à la manière du XVIe siècle, devait amplifier. Ce fut le socle de ce que le Louvre montre aujourd’hui avec le concours des collections parisiennes.

Commissaire(s) :

Dominique Cordellier, conservateur en chef, département des Arts graphiques, musée du Louvre.

 

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