Au musée d'art moderne de Paris, : maj-couleur

Au musée d'art moderne de Paris, (15/03/2015)

Le rendez vous était devant la collection d'art africain avec une présentation de sculpture dont des têtes. Le thème de la figure humaine traverse l'histoire de l'art avec des intentions fort différentes. Exprimer un sentiment, représentation photographique de quelqu'un que l'on connait, figurer le statut de la personne, symboliser un évènement, une façon de voir le monde... Parfois figuration, description, ressemblance sont le sujet principale, parfois le visage n'est que prétexte à la peinture, ou décorer un objet fonctionnel...

L'utilisation de formes stéréotypées, de formes géométriques, l'utilisation de la couleur, de la matière, du geste du pinceau pour la peinture, du burin pour la sculpture, tout éléments est là pour nous permettre d'exprimer notre ressenti face au sujet.

Croquis en début de séance, en fin de séance avec quelques traits légers.

Heureuse surprise, la présentation des collections du musée a changé depuis le mois de janvier, nous avons découvert de nouvelles pièces en particulier une salle Giorgio de Chirico. Une peinture de portrait nous présente l'artiste et Isa, portrait presque académique. Des sculptures avec personnages ou la tête se limite à une forme ovale, une peinture avec la représentation de la tête d'une sculpture de Praxitèle, nous montre le souhait de Chirico pour intégrer la métaphysique dans son œuvre.

Isa et Georges, Les muses inquiétantes, Les mannequins coloniaux, Mélancolie hermétique.

Importance du matériaux qui nous permettra d'exprimer différent sensation.

Crayon travaillé en aplat , trait fin, trait épais, crayon pastel, feutre. suivant le matériaux choisi il sera plus facile d'exprimer de la délicatesse, de la force, un enfermement, de la joie ou de la tristesse, de la vitalité, ...

Parfois l'artiste choisi de travailler la ressemblance avec le modèle.

Isa et Georges de Chirico, Portrait de Marcel castel de Fautrier, Maria Ricotti de Kees Van Dongen

Rouault , Pierrot Lunaire. Jeu de matière, qui donne une densité, une force charnelle au personnage tout en laissant le regard rêveur du Pierrot. Le geste de Rouault, parfois pose la couleur avec épaisseur qui crée un granité une matière plein d'humanité, parfois il frotte la couleur avec son pinceau avec un geste large et puissant. On peut retrouvé le geste de Rouault dans ses aquarelles, il donne de la puissance à l'expression de tristesse du personnage.

Sculpture de Gargallo "Kiki de Montparnasse". On ressent bien l'époque des années trente. Kiki pose pour les peintres Amedeo Modigliani et Tsugouharu Foujita dont le Nu couché à la toile de Jouy sera l'événement du Salon d'automne de 1922. Elle adopte la coiffure au bol, les yeux abondamment soulignés de khôl, les lèvres peintes de rouge vif.

Importance des vides de la sculptures, rendu des forme caractéristique du visage, jeu de forme géométrique.

Sculpture de Gargallo "Chagall" Sensation d'un rendu organique avec la présence du cerveaux et son hypophyse, la forme qui traverse les vides de la sculptures nuage mouvant qui traverse l'espace avec la flèche qui part au loin dans l'infini. Représentation de la vision de Chagall ?

Picasso, Fernande, L'artiste a choisi de traduire différemment chaque profil, l'un est rendu de façon assez lisse, l'autre coté est plus brut.

A partir des sculpture, choix de lignes, Zadkine La femme à la mandoline, Lipchitz femme lisant.

Comment rendre la délicatesse de cette sculpture, le rendu de la taille qui laisse la marque de l'outil et en même temps donne de la douceur. Comment rendre le contraste des angles de la sculpture, la force la rudesse, et la délicatesse du mouvement de la pose, la délicatesse ressentie face à œuvre. Sculptures de Zadkine.