Exposition Parmigianino (11/02/2016)
Nous avons passé cinq séances, et à chaque fois nous avons eu du plaisir, de l'émotion face au dessins qui nous sont proposés. Délicatesse, précision, suggestion, impression, expression, ....
Nous avons travaillé le trait et sa la valeur qui donne rythme, modelé...
Vous pouvez visualiser les images dans une nouvelle fenêtre en cliquant dessus.
Suivant les matériaux choisis, la mise en page dans notre feuille, les accents de valeurs, la qualité du trait, l'expression donnée au sujet ne sera pas la même.
Plus de mouvement, plus de mystère, de force ou de douceur, ...
Face à un dessin, nous avons chacun une perception différente et notre dessin va traduire notre ressenti. les traits, les valeurs, et la juxtaposition des sujets, vont permettre de dire une histoire.
Texte venant du site du Louvre.
De Parme à Casalmaggiore, en passant par Rome et Bologne, l’exposition permet de suivre pas à pas l’évolution fiévreuse de l’une des plus belles mains du dessin italien.
Durant les premières décennies du XVIe siècle apparut, dans une Italie que bouleversaient troubles et déroutes, un nouveau style, qui devait bientôt devenir un style européen : le maniérisme. L’on n’avait rien vu de tel depuis l’art gothique. D’une nation à l’autre, les mêmes formes raffinées et sophistiquées, les mêmes tours de force s’exerçaient, se répondaient… L’art de Michel-Ange, du Corrège ou de Raphaël offrait un socle solide à cette nouvelle esthétique fragile, savante et virtuose, qui exigeait que l’on ait du style, que l’art assume sans limite la haute idée qu’il se faisait de lui-même et que ce vertige d’idéal reste toujours indépassable !
Francesco Mazzola fut l’un des tout premiers acteurs de cet art des sommets. Né à Parme (son surnom, Parmigianino, signifie littéralement
« petit natif de Parme »), dessinateur incroyablement précoce et habile, d’une élégance magistrale et charmante, doué du génie de la jeunesse pratiquement jusqu’à sa mort à l’âge de trente-sept ans, il passa aux yeux de ses contemporains pour un nouveau Raphaël… Ce qu’il ne fut pas ! Ou pas seulement. Car, porté par le désir fou de l’égaler, il s’aventura vers une venustà mondaine, fit preuve d’un anticonformisme radical dans la façon de traiter les sujets les plus communs et finit par substituer de vaines recherches alchimiques à sa quête effrénée des subtilités de l’art.
Commissaire(s) :
Dominique Cordellier, Laura Angelucci, Roberta Serra, musée du Louvre.
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