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J'ai choisi un tableau de Chardin. En prenant en photo les objets que j'ai choisis j'ai réalisé que j'étais trop haute, et trop près, j'ai donc recommencé.

La lampe à un mouvement qui ouvre la composition sur la droite. Les fils des pelotes de laine créent un mouvement qui sort la composition du cadre. Puis j'ai mis la lampe dans un autre axe, pris la photo en me reculant pour ajouter de l'espace au-dessus de la composition. Dans mes photos les couleurs n'ont rien à voir le travail de Chardin aussi j'ai tenté le noir et blanc.

J'ai enlevé la lampe pour mettre des objets plus petits. J'ai choisi le petit pot bien qu'il soit incurvé dans un sens inverse au verre du tableau de Chardin. Cela m'a fait prendre conscience que même le sens des courbes du verre en métal, ont de l'importance. La rondeur de mon pot ramolli la composition.

J'ai fait attention également à l'axe des ciseaux, à l'axe des petites pelotes de laine, le contraste des pelotes de laine. Finalement j'ai pris conscience que pour moi l’œuvre de Chardin manquait de de contrastes. J'ai donc utilisé le bois foncé de la bibliothèque.

J'aime le travail de Chardin pour l'humilité de ses objets, leur discrétion. Ils sont posés dans un espace indéfini, presque sans existence. Il nous propose juste des fruits et des objets posés là, sans ostentation. Nous passons devant des objets du quotidien sans vraiment prendre le temps de les observer, nous savons qu'ils sont là à notre disposition. C'est un peu ce que je ressens face à la peinture de Chardin.

L'expérience de Mu. avec Morandi.

Choix des objets, hauteur de l'assise et profondeur de cette assise (avec la ligne d'horizon qui fixe la hauteur du regard)

Mu. a dû changer de table pour éloigner les objets, trouver le bon angle de vue, puis a fait attention aux espaces entre les objets. Être attentif aux nuances et à la nature des dons en fonction de la lumière et des ombres.

Dernière difficulté le cadrage avec l'appareil photo.

Le travail des reflets crée une dynamique très intéressante, fort différente de l’œuvre de Morandi.

L'expérience de Na. avec Matisse.

Recherche de document dans la bibliothèque, Matisse ne cherche aucune profondeur, il utilise sa collection de tissus pour créer des décors à ses compositions.

Puis choix des objets pour préparer son dessin, quels sont les éléments que l'on a chez soi qui peuvent nous servir pour préparer notre travail. Je propose une composition où le verre a moins d'importance.

Travail inspiré de l'art chinois.

Le geste du fusain remplace le geste du pinceau. Trouver comment utiliser le fusain avec ses cinq doigts. Cela permet d'obtenir des traits fins, des traits épais, avec le même geste.

Une pierre sur son socle.

En travaillant sur cette peinture on peut remarquer que l'artiste n'a pas travailler l'ombre et la lumière avec nos critères occidentaux. Dans les fusains Cl. a travaillé uniquement la pierre. Le socle a été occulté, de ce fait la pierre n'a pas de poids, et elle flotte. En positionnant le dessin à l'horizontal la sensation de flottement est toujours là.

Les visages.

Jane Perkins  travaille le collage d'objets à partir de peinture ou de photos de personnes célèbres? TH. a travaillé avec ce document pour le transformer en Manga.

Suite du travail de M.H.

Suite des photos dans l'album Mercredi 29 avril