Atelier en ligne 23, et si l'on se laissait influencer par un artiste. (25/05/2020)
Choisir un artiste pour son écriture.
Giacometti et ses lignes multiples
Matisse et ses lignes épurées
Seurat qui fait émerger la lumière de l'ombre
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Toutes les photos dans l'album Lundi 25 mai
J'aime l'écriture des dessins de Giacometti, il me donne l'impression de voir son cheminement dans la recherche de la ligne juste. Son trait glisse sur la feuille, il voyage, il circule sur le papier, comme si le crayon suivait le trajet du regard de l'artiste. Son regard semble attentif au moindre détail qui permettrait à Giacometti de traduire sa recherche.
Matisse nous propose des dessins de lignes épurées. Le pinceau est un outil idéal pour ce type de recherche, il permet de donner vie au trait. Le pinceau transmet l'énergie du geste. Lui aussi cherche la ligne juste, juste non dans sa forme académique, juste dans sa liberté traduisant la vie de la personne représentée.
Et si l'on utilisait les ciseaux comme crayon, juste dessiner avec les ciseaux.
Je suis admirative face à ce travail, il n'y a pas de contour juste un travail qui amène la forme par une ombre qui s'installe progressivement et qui fait jaillir la lumière. Ce travail existe avec un dessin ou la forme est précise comme un travail magnifiant le flou.
La différence pour moi, entre le travail de l'ombre de Seurat et celui de Corot, c'est la liberté du geste. Seurat pose progressivement le noir jusqu'à ce qu'il obtienne l'intensité souhaitait, Corot place les masses sombres, on peut imaginer qu'il a tracé les troncs avec une gomme mie de pain. Le geste glisse sur le papier avec rapidité.
On retrouve la même qualité de geste dans le dessin au trait. Ce sont des croquis rapides des prises de notes permettant de mémoriser ce que l'on a aperçu, ce ne sont pas des dessins comme ceux que j'ai choisi pour Seurat.
Les ciseaux, les cutters dessinent. La question du fond, du papier vierge n'est plus la même.
Le chat à la Seurat.
Qu'en l'inspiration nous a quittés, se promener et croquer tout ce qui nous tombe sous la main, non pour réussir un dessin, croquer pour voir si ce que l'on a sous les yeux est propice à nous inspirer pour dessiner ou peindre.
Continuer sur le thème de la lumière au bout du chemin,
Dans le jardin,
Je continue avec mes plantes, aujourd'hui j'ai vu le rouge du géranium que je n'avais pas encore remarqué, je ne sais pas si c'est cela qui m'a fait travailler les surfaces, contrairement au séances précédentes.
Toutes les photos dans l'album lundi 25 mai
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