dans la serre de l'histoire des plantes. (25/10/2021)
Pour nous protéger de la pluie, nous avons décidé de dessiner dans les serres. Pour plus de tranquillité (vacances scolaires et début de l'exposition Automne tropicale) nous avons dessiner dans la serres de l'histoire des plantes.
Toutes les photos dans l'album lundi 25 octobre
Quand on dessine sur e motif l'installation choisi va être importante.
Après quelques croquis de cet espace, Mat. est intéressée par un arbre dont le feuillage est en hauteur, assise sur un tabouret assez bas, aussi le regarde-t-elle en contre plongée. Cela entraine un inconfort important. Aussi en observant les plantes tout autour, nous avons remarqué des arbres identiques plus proches de nous, et moins haut. La perspective en contre plongée est encore visible. À part le fait que le tronc devient plus fin vers le haut quels sont les éléments qui nous permettent de signifier la contre plongée, je trouve cela bien compliqué. Je pense que créer des disproportions de taille de feuillage pourrait être une solution à explorer.
Et, si dessiner sur du papier brouillon nous donnait plus de liberté. En premier lieu dessiner avec un trait qui ne s’arrête pas.
Faire des petits croquis permet de prendre le temps de découvrir ce que nous avons sous les yeux, de nous permettre de choisi avec plus de précisions ce qui nous intéresse pour réaliser un dessin bien composé. Dans ces deux petits croquis le sujet semble être le rythme des troncs d'arbres. Finalement le sujet choisi est les feuilles.
Dans la partie basse de la composition, il y a eu un blanc qui déséquilibrait la composition. Aussi A. a cherché ce qui permettrait de créer un équilibre, tout en n'alourdissant pas son dessin. Il y a le rocher près de l'arbre, le sol, une fougère, Et finalement ce sera les feuilles du ginkgo biloba qui vont créer l’équilibre du dessin en respectant le désir de légèreté de A.
Parfois il est intéressant de regarder son dessin sous un angle différent, à l'atelier il y a le miroir, cela nous permet de voir notre dessin en plus petit et inversé. Ce n'est plus notre dessin, c'est comme si c'était celui de quelqu'un d'autre. En extérieur, il y a la solution de regarder son dessin en le changeant de sens. On peut ainsi en voir la composition sans tenir compte de la réalité du sujet.
Dans le dessin horizontal, nous quittons les serres pour être devant un aquarium.
Le dessin est fait verticalement, quand je le regarde horizontalement je vois un paysage dans lequel je voyage. Je ne cherche plus la logique de la profondeur, je suis petit animal qui circule dans le monde.
Toutes les photos dans l'album : lundi 25 octobre
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