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Comment rendre le volume est une question qui revient souvent. Pour moi qui ai quelques difficultés à percevoir les valeurs, il m'est difficile de montrer concrètement comment rendre le volume, car ce sont les valeurs qui permettent de rendre le volume. D'ailleurs, c'est un sujet que je travaille peu, et seulement de façon cartésienne et logique. Ce n'est pas ce que je vois qui me permet de réaliser le volume, c'est ce que je sais et la logique qui me permet de mettre au bon endroit les valeurs adéquates. De plus dans les galeries du Muséum l'éclairage, souvent, nous empêche de voir le volume. C'est parce que nous connaissons le sujet que nous en devinons le volume. Je propose de bien regarder les contrastes de ce que l'on a sous les yeux. Sont-ils puissants ou légers. On peut également chercher l'élément le plus sombre et celui qui est le plus clair et regarder les gris à l'aune de ces valeurs.

Voici des liens qui vous permettront de trouver des solutions.

https://www.apprendre-a-dessiner.org/comment-dessiner-les-volumes/

https://apprendrelapeintureavecelena.com/comment-dessiner...

Voici le sujet de Mu. L'éclairage de la galerie nous donne à penser qu'il y a un centre creux, mais la force du contraste ne nous permet pas de voir ce qui est en avant et ce qui est en arrière. La lumière entre les deux mâchoires crée un tel contraste, qu'on ne peut savoir quelle est la profondeur entre l'accroche des mâchoires qui est vers nous et les dents qui sont en arrière--plan. En me positionnant un peu plus sur la gauche je peux voir que l'accroche des mâchoires passe devant les dents. Par contre, je ne sais toujours pas la profondeur. Fasse à un sujet il est important de savoir ce qui est important à nos yeux, et si ce que l'on a sous les yeux nous permet de traduire ce que l'on souhaite traduire. Parfois il est important de chercher le point de vue qui nous donnera les moyens de dessiner au mieux.

Je vois que la forme de la mâchoire inférieure donne une perspective qui pourrait aider à la compréhension du volume. Par contre, la mâchoire supérieure me laisse perplexe.

Quand je regarde le sujet choisi, ce qui me touche, c'est la force incroyable que dégage l'élément central qui est bien rendu dans les deux dessins, et je ne ressens pas le manque de volume.

Cl. a choisi d'intégrer les enfants dans son dessin. Le contraste entre les enfants petits et vivants et cet immense squelette est intéressant. Au départ, il y avait les lignes de la mezzanine ainsi que de certaines vitrines. Cela enlevait de la verticalité et de la majesté  au squelette.

Intégration de la tortue dans le dessin de la ferronnerie. Il y a une belle correspondance entre les os des pattes de la tortue et les courbes de la ferronnerie. Pour compléter son dessin M.H. va intégrer la vitrine tout en étant attentive à ne pas alourdir le dessin.

Do. nous propose une visite de la galerie en dessinant au fil de sa promenade.

Je retrouve dans ces dessins de fossiles de poissons, l'impression de dentelle. Le dessin de corde trouver dans les ferronneries installe les fossiles dans un espace bien personnel.

J'ai choisi de dessiner les tortues en intégrant les étiquettes et les supports. Rapidement j'ai été fascinée par les supports. La séance suivante, j'ai remarqué que je voyais mieux les supports sur l’arrière de la vitrine.

J'ai donc commencé par les supports, ce qui m'a permis de découvrir la difficulté de les dessiner, or c'est leurs délicates sinueuses qui m'ont plu. J'ai complété avec des éléments de tortues. Quand je suis dans la galerie d'anatomie comparée j'ai l'impression de voir un projet pour de dentelle contemporaine. Pour moi, c'est un lieu inspirant me parlant de la vie, de notre origine, d'où l'on vient. Il me rappelle le lien que nous autres humains, avons avec tous les vivants de la planète. En regardant mon dessin, je retrouve un peu cette idée de dentelle.

Toutes les photos dans l'album de novembre