lundi 31 janvier : Devant-derrière, les plans (01/02/2022)
En circulant dans la grande galerie de l'évolution, j'ai découvert cet escalier, vraiment ce lieu est fabuleux.
Nous continuons sur le thème avant-arrière.
Toutes les photos sur l'album Janvier 2022.
Plusieurs élèves se sont promenés dans la galerie en faisant des croquis plus ou moins rapides, cela permet de découvrir les trésors de la galerie, de se situer face à tous ces possibles. Qu'est-ce qui nous donne envie d'aller plus loin, avec quels matériaux, quelle écriture, en étant plus près de l'image, plus du graphisme, ... ?
Mat. est venue avec des crayons, du graphite, du fusain, des feutres, pour tester chacun d'eux. Cela lui a permis de voir que le fusain ne lui convenait pas, difficile de ne pas se tacher les doigts et du coup de ne pas salir le papier. Par contre, le graphite lui a bien plu, il lui a permis des aplats et il peut très bien se combiner avec les crayons à papier, le fusain lui, a permis le rendu du pelage de l'animal. A chaque matériel un rendu différent donc une expression différente. Quand on va dans un magasin de matériel de beaux arts et graphisme il est impressionnant de voir tous les produits proposés, il me semble impossible de tous les connaître. C'est intéressant de voir tous les produits qui sont créés au fil des ans, pour répondre à la demande, par exemple les néocolors, les Poscas, les feutres à alcool...
Quand on se promène dans la galerie on peut ressentir une accumulation d'animaux qui nous englouti, nos yeux ne savent plus où se poser, ils passent de l'un à l’autre ce que rend bien le dessin de Mat.
Un même sujet traité différemment, cela nous propose une expression vraiment différente. Plus d’humour, plus de puissance, plus de douceur...
Quand nous sommes sur le côté du défilé des animaux de la savane, l'ondulation des dos crée une sensation de vagues, c'est ce que l'on peut ressentir dans cette esquisse. Le dessin avec ses contours nous donne une impression plus figée.
Un même sujet avec un cadrage différent, l'oiseau en premier plan qui s'envole quitte l'espace, l'architecture qui passe devant l'oiseau, il est donc intégré dans cet espace.
Suite de dessin entre rayures du zèbre et taches de girafe dans le premier dessin, je suis frappée par la similitude de composition avec le dessin suivant dont l'origine est un squelette de cétacé (désolée je n'ai pas pris la photo). Pour moi une telle similitude est le signe d'une justesse intérieure. Il peut être intéressant de chercher vers où cette similitude peut amener, ou au contraire laisser faire la nature qui nous conduit où elle veut.
Toujours les zébrures et les taches. Je me suis demandée pourquoi je fais des petits dessins depuis plusieurs séances. J'ai pris le temps de regarder de près, de loin les animaux. J'ai pris conscience que dès que l'on s'éloigne d'un sujet il rapetisse, et cela, très rapidement. En étant près des zèbres, j'ai pu voir que l'un avait des oreilles de 20 cm et l'autre de 25 cm., en me reculant de 1,5 m elles ne font plus que 4 et 6 cm, et souvent je dessine d'encore plus loin, les oreilles vont encore rapetisser. Je pense que c'est une des raison pour laquelle je dessine si petit. Aussi aujourd'hui je me suis donné ce chalenge, réaliser un dessin plus grand. Finalement j'ai triché, j'ai commencé en utilisant une photo. Je n'ai plus la pression de la taille de ce que je vois. Je vais persévérer sur cette question et je suis sure de faire des progrès. Le premier dessin fait 11x12 cm, le second 17x22 cm.
Toutes les photos dans l'album Janvier 2022.
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