Lundi 27 mars (27/03/2023)
Nous retrouvons avec plaisir les serres du jardin des plantes. Nous quittons la consigne des lignes droites horizontales et verticales. Pour moi les serres ne se prêtent pas vraiment à ce thème. J'ai donc choisi le contraste entre l'artificiel et le naturel, la perception du travail de l'homme et la nature. Nous avons vu travailler un jardinier en haut de son échèle. Il y avait donc le travail de l'homme, l'échèle et les plantes qui l'entourent. Je ne pouvait espérer plus bel exemple du thème du jour.
Toutes les photos dans l'album Mars-Avril serres et jardin
Dans les serres, nous voyons la présence de l'homme, elle est là avec discrétion. Il y a les étiquettes, le mobilier, les installations plus ou moins masquées comme les barrières, les installations des plantes épiphytes. Puis, il a le travail de taille, le ramassage des feuilles, l'arrosage... Nous venons dessiner dans les serres depuis sa réouverture en 2009. D'année en année, nous voyons leur évolution. Le foisonnement est de plus en plus présent, ce qui crée une ambiance bien particulière pour la serre tropicale.
Une chose m'a bien amusée aujourd'hui, par quatre fois un même lieu a été choisi avec un angle vu différent.
En montant à l'étage, au-dessus de la grotte. Dans le premier cas, la vue est vers le haut avec les feuilles, la roche bétonnée et les lianes. Dans le second regard vers le bas avec les lianes et le sol. La photo présentant cette vision est ratée.
Devant le petit pont. Le premier dessin nous présente le feuillage, l'élément humain et le tuteur de bambou. Le second nous présente un support en béton qui simule un tronc creux et la présence des lattes du sol.
Dans le premier dessin, c'est la masse du tronc d'arbre porteur de la plante et sa réponse avec les branches qui créent le dessin. Le second dessin nous présente la fleur qui est à droite du tronc d'arbre (nous visible sur la photo) en réponse à la fleur qui est dans le tronc.
L'installation qui a supporté la pluie d'or réalisée par une multitude de petites orchidées jaunes. Le premier dessin mets en valeur l'installation de métal et bois. Le second dessin met en valeur la végétation, c'étaient les petits pots fabriqués pour contenir les plantes, qui m'avaient frappée.
Pour dessiner cette pluie d'or, j'ai fait le tour de l'installation afin de choisir mon angle de vue. Finalement, le choix a été induit par la question de l'arrosage. Je me suis mis là où mon papier ne risquait rien. J'ai aimé prendre ce temps de promenade et d'observation.
Sur cette suite de dessin, c'est la taille des plantations qui a été le sujet. Le travail de l'homme fait réagir la plante.
Il y a eu l'observation de la végétation et de son installation. Le croquis aide à faire ses choix et donne de la liberté pour réaliser le dessin qui suit.
Croquer un visiteur est un exercice risqué, car il est rare qu'il reste longtemps devant nous. Le personnage semble en méditation devant un espace ouvert à l'infini.
Avoir un même lieu dessiné avec un point de vue sur le réel et un point de vue graphique différent est une chance. Cela nous montre que de nombreux dessins peuvent exister sur un simple sujet. C'est ce que nous voyons dans ce second dessin qui nous présente ce que le visiteur pouvait regarder.
Dans ces dessins, l'élément humain est un "mat" recouvert de fibre de coco. Ce qui nous permettrait d'oublier cet élément fabriqué. Dans l'aquarelle, les traces noires nous indique cette intrusion.
Dans ce dernier dessin, les petits traits, indiquant un panneau explicatif et un muret, sont très légers. Ils permettent de créer une ambiance qui pour moi m'amène en vacances. Je ne suis pas devant un dessin me présentant une plante, je suis en voyage.
Toutes les photos dans l'album Mars-Avril serres et jardin
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