lundi 5 juin (05/06/2023)
Aujourd'hui, la première chose à faire pour le choix de notre sujet, c'était d'observer les systèmes d'arrosage. Prendre position pour que notre papier ne soit pas mouillé.
Toutes les photos dans l'album juin 2021
Nous avons parcouru le jardin botanique et le jardin alpin pour trouver où nous installer pour dessiner. A. s'est installé pour dessiner les graminées (désolée pour la mauvaise qualité de la photo). À l'arrivée de l'arrosage, A. a dû partir. Reprise du dessin à la fin de la séance pour être terminé à la maison. Le dessin des marguerites nous montre bien que peu de traits créent un dessin. Chaque type d'écriture permet une expression bien à elle.
J'aime ce choix de disproportion. Cl. me fait prendre conscience que, malgré la petitesse des fleurs, malgré leur faible superficie, c'est elle qui captent notre esprit. Le bleu occupe une toute petite superficie face à la masse du vert et pourtant, c'est lui qui va marquer notre esprit.
C'est la disproportion entre la masse du feuillage et la longueur des tiges des fleurs qu'E. a travaillé.
Positionner son sujet avec la médiane verticale de notre papier. Garde-t-on la symétrie ? Dans le dessin horizontal de Mu. nous avons une verticale qui aurait pu partager le dessin en deux parties. La répétition des groupes de petites fleurs blanches, des grandes feuilles courbes, crée un lien entre la gauche et la droite.
Dans le dessin vertical, c'est le thème "nature-présence de l'homme" qui a guidé le choix du sujet. L'ajout de la petite fleur violette crée la disproportion. Avoir positionné la petite fleur sur le tronc d'arbre souligne le fait que le tronc est mis au milieu de la feuille de papier. Cette ligne médiane crée une certaine rigidité, poser la petite fleur sur le coté apportera une souplesse au dessin et donnera plus de présence à la fleur.
Sur la dernière photo, la ligne médiane coupe l'image en deux, césure violente d'une certaine façon. J'aime la disproportion entre la multitude des feuilles de nénufars et les quelques feuilles de lotis.
Do. utilise des papiers d'études d'aquarelles pour dessiner les plantes du jardin botanique. Pour cela, elle choisi les fleurs en fonction des couleurs sur le papier. Dessiner les fleurs jaunes sur la tache jaune, la fleur rouge sur la touche rouge... Tout peut-être moteur pour dessiner différemment, pour changer d'habitude. Voici son "leporello".
Face à cette rocaille, l'évocation du changement climatique et de la sécheresse à venir. Le choix des couleurs apporte de la vie à ce dessin. Pour accentuer le propos, les plantes auraient pu être plus petites. Dessiner petit est vraiment difficile.
J'ai été frappée par la longueur et la rigueur des tiges métalliques à côtée de la souplesse et la rondeur des fleurs et des feuilles. Même la tige des fleurs et souple.
Toutes les photos dans l'album juin 2023
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