Lundi 16 octobre à la ménagerie (17/10/2023)
Aujourd'hui, les serres étaient fermées, nous avons dû nous rapatrier, nous avons tenté la ménagerie. Je crois que nous attendrons une période plus chaude pour y retourner, j'ai eu froid.
Toutes les photos dans l'album la ménagerie
Que l'on soit dans la maison aux singes, ou au vivarium, nous sommes happées par les animaux et en même temps, je n'avais pas vraiment envie de les dessiner. Je suis dans un temps long, je ne suis pas dans le dessin du mouvement. Face à un nouveau sujet (passer du végétal à l'animal est quelque peu radical), il nous faut choisir quelle direction de dessin prendre. Sommes-nous obligé de dessiner les animaux car nous sommes dans la ménagerie ? Comment pouvons-nous continuer un travail personnel, tout en étant dans un lieu qui semble en être éloigné ? Est-il possible de toujours trouver un sujet quel que soit le lieu où nous sommes pour dessiner ? J'imagine que cela dépend de la raison pour laquelle nous dessinons.
Est-ce le plaisir d'observer la nature quel que soit le résultat de notre dessin ? Est-ce pour créer sur notre papier un aperçu du monde qui nous habite ? Est-ce pour découvrir les règles de grammaire du dessin ? Est-ce pour montrer la connaissance du monde sur le sujet ? ...
Personnellement, en dessinant, je souhaite nourrir mon travail personnel en observant le monde qui m'entoure. Pratiquer la consigne proposée est bien sûr un chalenge intéressant, réussi ou pas n'est pas un enjeu pour moi. La consigne existe pour me permettre de sortir de mes habitudes
Quand je vois les croquis de cette semaine de Ma., Je suis surprise du lien avec un des dessins de la semaine dernière. De petites taches en contraste, des traits fins en sinueuse. Pourquoi serait-il nécessaire d'aller plus loin, si la recherche est de comprendre ce que le monde nous propose comme traces à poser sur nos papiers. Peut-être que juste prendre le temps d'explorer ces possibles est le lieu d'un atelier, si l'on a la chance d'explorer la création dans SON ATELIER. Je trouve qu'en recadrant le croquis, les jeux d'écriture sont plus remarquables. Dans le dernier croquis, le jeu d'écriture est plus un contraste d'aplats grand / petit. Il me semble que c'est moins dans la démarche personnelle de MA. Je peux bien sûr me tromper. Parfois, nous sommes arrêtés dans notre croquis, cela peut être une chance, nous obligeant à nous arrêter et donc prendre du recul sur notre réalisation.
E. a choisi d'utiliser le blanc du papier restant d'un dessin de la semaine dernière réalisé au jardin alpin. C'est intéressant de voir comment le lien entre les deux dessins a été trouvé.
Il est intéressant de croquer les singes, bien qu'il soit frustrant de les voir bouger aussi vite. Il était donc difficile de suivre la consigne. Par contre, ce que je trouve surprenant ce sont les compositions obtenues, sans même y être réellement attentif. Il y a celles en forme triangulaire, celles qui créent une ponctuation dans l'espace du papier.
E. a choisi de traduire dans un même dessin deux atmosphères différentes ressenties devant les Orang-outans. La tristesse et l’apathie du grand mâle et la joie et le dynamisme du plus jeune. Comment peut-on accentuer cela ? En grisant le fond de la partie gauche ? En ajoutant de la couleur dans la partie droite ?
Dans la maison des singes, j'ai choisi de ne pas les dessiner. Je me suis juste amusée avec les structures, la mosaïque qui permet de mettre en valeur le personnage. Cela m'a permis d'éliminer la question de la perspective.
Toutes les photos dans l'album La ménagerie.
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