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Fascinées par les installations spectaculaires, nous avons souvent omis de prêter attention à des installations plus simples, en voici quelques-unes. 

Il y a les félins qui pour moi, ressemblent aux Gremlims, le chat et la petite souris, et les petits enroulés.

J'ai trouvé intéressant les multiples interprétations sur une même installation. Cette première série joue avec les ombres portées sur le mur, plus que le mur lui-même, sur le mouvement des antilopes.

L'installation de ce félin attrapant une pintade, avec l'éclairage créant des contrastes impressionnants, a été traité de manière variée. Choisir juste une ombre portée. Mettre un fond gris après avoir traité le sujet, utiliser un papier noir comme fond, laisser le fond blanc. Travailler la lumière et sculpter son papier.

Choisir de lier les différents pelages pour voir s'ils peuvent se fondre l'un dans l'autre. Au point d'en supprimer la figuration en supprimant la plupart des têtes. Les murs sombres, les contrastes avec la lumière n'est plus le sujet, c'est le rythme des taches du pelage qui est le fond lui-même.

Même si l'intention de départ n'était pas de travailler le fond, l'ajout du fond noir sur le second dessin est intéressante. Il nous montre importance de travailler le papier dans sa totalité et non pas seulement le sujet, les animaux semblent appartenir à un même espace.

Deux points de vue sur un même sujet. Dans les deux cas, afin de travailler la consigne "du mur noir", le choix a été de prendre un papier noir. Dans le premier dessin, les ombres portées ont été tracées, cela augmente la sensation de course entre les animaux.

Toutes les photos dans l'album exposition Les félins