maj-couleur

Do. a commencé par un croquis rapide aux traits fins, puis sur un autre sujet un dessin aux traits variables avec du coup des valeurs différentes, finalement, une aquarelle sur papier gris, beaucoup de douceur et de la transparence. 

M.H. travaille sur le feuillage et l'eau. Trois versions, dans la première, sur la photo l'eau est masquée par le feuillage, sur le dessin le feuillage du bas disparaît. Est-on obligé de mettre sur le papier tout ce que l'on observe. Pour moi, le dessin est là pour nous permettre de transmettre notre ressenti face à un sujet. Pour le second, c'est la couleur jaune qui donne l'axe du dessin,  pour le troisième la priorité est donnée aux reflets dans l'eau.

Voici quelques dessins avec des feuilles mortes, il y a le rythme des lignes, il y a leur beauté en tant que telle. Les feuilles, sur l'eau et sous l'eau, qui donnent différents plans.

Mu. a été impressionnée par le jeu de lumière qui a vite disparu.

Comment créer du lien entre deux mondes juste avec des obliques, le cactus qui dialogue avec l'écriteau. Sur le second dessin, la couleur gris-bleu du cactus qui passe en premier-plan empêche que, sur le dessin, il passe vraiment devant, peut-être qu'un contraste avec une ombre, permettra ce passage.

Cl. commence par un crayonné, puis le complète avec des feutres pinceaux aquarellables. Les feutres permettent des couleurs puissantes plus facilement que l'aquarelle. Je suis toujours fascinée par le dessin, comment avec aussi peu de matériel, nous pouvons rendre une atmosphère, traduire un monde que nous ressentons même s'il est un peu décalé avec la réalité. Ce qui correspond au passage entre les plantes devient une sorte de rocher, cela juste par le travail de valeur de la couleur.

J'ai continué ma recherche sur le graphisme des feuilles. De nouveau, j'ai tourné autour de mon sujet, et ce jour, c'est le lien entre les feuilles et le sol qui m'a retenue.

Toutes les photos dans l'album Volume, profondeur,