Monotypes 21 novembre 2014

Avec cette technique nous avons souvent des surprises. Il est nécessaire de comprendre les matériaux, de rentrer en "dialogue" avec eux. Trop de matière déposée sur le support va entrainer des bavures, des débordements des empâtements. Pas assez de matière va entrainer une impression illisible. Dans tous les cas des effets de matière apparaissent, découverte permanente réjouissante, qui nous amène à réfléchir au choix de dessin que l'on donne sur notre support. J'aime ce coté aléatoire de l'impression (que petit à petit on parvient à maitriser), il nous donne du recul face au sujet.

Impression avec les doigts dont on voit les traces.

Impressions sur papier de soie, déceptions. Difficultés de garder la trace du dessin choisi.

   

Dessin au couteau, à partir d'une pose de modèle ou d'éléments dans l'atelier

 

Collages avec les impressions, et certains supports.

 

Voici une des poses choisie debout, jeu de chapeau.

 

 

Monotype, avec modèle.

Nous avons continué d'explorer la technique du monotype avec la présence d'un modèle.

J'ai choisi de proposer du papier épais et non une plaque de verre comme support. Cela permet de garder le support qui lui même devient une peinture. Il est possible de compléter une impression, pour cela il faut fixer le papier d'impression afin qu'il garde la même position pour pouvoir imprimer plusieurs fois.  Il est possible d'imprimer plusieurs monotype à partir d'un même support le résultat sera toujours différent.

Support à gauche, impression à droite.

 

Le support a été transformé pour la deuxième impression.

   

Avec la sculpture de Praxitèle.

Suite à une impression ratée une reprise avec dessin, collage, peinture.

Les premiers monotypes. Il est complexe face au modèle de découvrir la complexité de la technique des monotypes, et ses diverses possibilités. 

Le support a été transformé par les impressions multiples qui ont demandé un ajout de peinture à chaque fois.

   

Un travail à partir des dessins réalisés avec le modèle

Un portrait  de Charles en terre 

 

A partir de la pose assise.

 

 Encre, bic, pastel et collage 

 

Pastels et collages

 

Une même pose avec des modèles différents

Cela fait plusieurs semaines que je n'ai rien publié, la préparation des portes ouvertes m'a pris tout mon temps et surtout, elle occupait mon esprit. De ce fait il manque quelques photos que je mettrai bientôt.

Cela fait plusieurs semaines que nous travaillons sur deux poses l'une assise l'autre couchée.

La première étape a été de choisir les poses ce que nous avons fait avec Ana. Après plusieurs séances pour une pose longue nous avons opté pour une pose assise.

La pose longue permet de faire du modelage en pensant autant à la forme du corps qu'aux règles de sculptures comme les plans, les espaces vides, le rythme des lignes.... d'ou l'importance de travailler le socle afin de proportionner les pleins et les vides.

 

 

Désir de montrer le modèle perché sur un tabouret haut sur la table.

 

 

Ana au milieu des premières petites sculptures

 

Rêver à partir de la proposition de la pose

 

Choix d'une partie du corps

 

Pour créer un rythme différents la semaine suivante nous avons choisi une autre pose assise, que nous avons travailler avec deux autres modèles.

 

Une même pose! en fait chaque modèle se l'approprie, pour nous la sensation est totalement différente.

 

 

 

 

Reprise de ce modelage après coup. Travail des angles.

 

 

 

 

La pose couchée

 

 

 

Premières ébauches

 

 

 

 Terre reprise après la séance de modèle vivant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prises de notes en terre

Actuellement nous travaillons avec des poses de 15-20 mn afin de rester dans la prise de notes et non dans le résultat terminé. Cela permet d'explorer, d'aller dans de nouvelles directions, de sortir de la copie de la pose et de découvrir les possibles avec la terre.

le regard sur la pose du modèle pour la sculpture et différent de celui sur la pose pour le dessin ou la peinture. Le volume avec ses creux, ses bosses permettront un jeu de vide et de plein en modelage ce qui n'est pas toujours le cas en dessin. La perception du corps du modèle est vraiment différente.

La terre permet de passer directement de la vue à la main, sans intermédiaire contrairement au dessin réalisé avec des crayons, matériaux qui ressemblent aux stylos avec lesquels on écrit. On passe de la perception à la réalisation sans chercher à comprendre, à analyser.

En mettant en place la main sur l'épaule l'élève a pris conscience de la tendresse du geste, perception jamais ressenti en dessin ou en peinture.

 

 

  

 

    

  

 

Prise de note de la position du buste et des jambes, les bras sont laissés de côté.

 

Exagération des pieds

 

 

 

    

 

Juste comprendre la position du bras.

Cette note pourrait être un début de sculpture, son rythme est fort intéressant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prises de notes , modèle vivant

Pour cette reprise, suite à une proposition d'une élève les notes vont être prises en terre. La première séance fut une découverte du modelage. Tout d'abord en testant le toucher des différentes terres (fine, chamottée, plus ou moins souple, rouge, blanche ou noire). Chaque personne a réalisé des petites sculptures en démarrant sans regarder les mains, la terre étant masquées par un tissus. Cela permet d'être plus attentif au toucher, de ressentir les bosses, les creux, les espaces vides, et donc le rythme de la sculpture.

    

La seconde séance, le modèle a pris des poses de 15 minutes, Prendre le temps de choisir ce que l'on va modeler, une ligne, un espace vide, un rythme de volumes, la pose propose par le modèle....

Pour une première expérience je suis impressionnée. Malheureusement les photos présentant les pièces séparément sont mauvaises. Ce sera pour la prochaine fois.