Louvre exposition "New frontier 2"
Le cycle d'exposition sur la Peinture américaine, a commencé en 2012 par une exposition de Thomas Cole et la naissance de la peinture de paysage en Amérique
Nous avons travaillé dans cette exposition, voici le lien pour lire l'article de février 2012 : http://maj-couleur.hautetfort.com/archive/2012/02/24/peinture-americaine-et-alentour.html
Pour cette année denouveau très peu de tableaux pour lesquels je n'ai pas de passion. Comme l'année dernière j'ai trouvé que le rapport entre fond et sujet peut être fortement marqué par une diférence de valeur. Sujets présentant des moments de vie particuliers de la vie américaine, tout en gardant des critères de peintures européens.
Le thème proposé est la composition, dessiner un détail du tableau en étant attentif à l'emlacement dans le tableau.
Un travail à partir de personnage de dos
de Arthur Fitzwilliam Tait
La vie du chasseur (en mauvaise posture).
Georg Caleb Bingham
Les joyeux bateliers
Le Joyeux repas de famille de Jan Steen me rappelle la peinture flamande.
Eastman Johnson, scène de vie des noirs dans le sud
William Mulready, L'enfant instruit.
Dessin réalisé en 2012
La main fait le lien entre les perosnnages.
Un travail sur les mains, Quel contraste entre les mains et le tissus où elles sont posées.
David Wilkie. Le révérend Wilkie et son épouse.
Gainsborough, Lady Alston, tableau dans la même salle que l'exposition.
Emanuel Leutze, Christophe Colomb devant le grand conseil de Salamanque, 1841
Texte tiré du blog : http://www.paperblog.fr/6148791/new-frontier-ii/
Cette année l'exposition traite de la peinture américaine de genre. La nature n’est plus au centre ni le sujet de la toile. L’homme nouveau est là avec cette frontière qu’il cherche tant à faire reculer, avec cette détermination propre aux pionniers. Cette Amérique-là, jeune nation, est en forte expansion économique et territoriale. Sa population a de multiples origines. Mais qu’est-ce qui la fédérera ? Lui forgera son identité propre ? Vient alors cette peinture de genre, ambitieuse comme a pu l’être la Conquête de l’Ouest. Si ce n’est pas elle qui sculpte cette nouvelle entité, elle sait merveilleusement en épouser le fond commun et les contours.
Les tableaux d’alors tourneront dès lors le dos à l’Europe et à sa propension à réaliser de si grands formats sur des scènes historiques. L’ambition sera au contraire de ne faire que de petits formats simples décrivant avec force détails la vie quotidienne des citoyens américains. Réalistes, ils ne craignent pas d’aborder des situations sociales qu’ils tapissent de précisions décrites et d’humanité. Et si des clichés demeurent, la réalité sociale est présentée avec acuité dans toute sa complexité et dans ce qu’elle annonce de tragique historique, comme dans ce tableau d’Eastman Johnson, où s’invitent déjà en filigrane la guerre de Sécession et de la question de l’esclavage.
Plus haut, dans le tableau des Joyeux Bateliers deGeorge Caleb Bingham, ces figures de jeunes Américains sont caractéristiques. Ces jeunes gens s’amusent et leur gaîté invite le visiteur à rejoindre la fête. Mais attention ! Ce sont des bâteliers et non des viveurs. Ils sont entre deux chargements ou déchargements éminemment pénibles. Ce tableau est de plus déjà empreint d’une certaine nostalgie. Remonter un fleuve était le moyen de transport offrant le moins de danger... mais cette époque n’est-elle pas déjà un peu révolue ?
Le 3e tableau d’Arthur Fitzwilliam Tait, Anglais installé en Amérique, est intéressant par ce qu’il dévoile. La scène se passe certainement près de la côte Est. Confrontation avec la nature sauvage et ses dangers. Et si l’on pourrait ergoter sur le 2e chasseur qui viserait à côté, ou sur le chasseur en position apparemment de future victime et vaincu, le spectaculaire et l’Amérique qui se construit sont bien là, et notre regard n’oubliera pas ce tableau, tout naïf qu’il puisse aujourd’hui nous paraître. Une Nation surgira de cette nature, de ses dangers, et de cette soif de conquête.
Texte tiré du site du musée du Louvre.
Cette année, la thématique abordée est celle de l’essor de la peinture de genre aux États-Unis dans la première moitié du XIXe siècle jusqu’à la guerre de Sécession. Dans la jeune nation, alors en pleine expansion, tant économique que territoriale, les amateurs d’art sont encore peu nombreux et peinent à adopter les canons académiques importés depuis l’Europe. Certains peintres américains, tels George Caleb Bingham, Arthur Fitzwilliam Tait ou Eastman Johnson, rencontrent alors le succès auprès du public en dépeignant les scènes de la vie quotidienne de ceux qui, aux marges de la jeune nation, explorent et exploitent les espaces vierges de l’immense territoire. Les représentations apparemment naïves des activités des trappeurs ou des bateliers du Mississippi sont pourtant fortement imprégnées de la matrice des peintures de genre de la vieille Europe, tant celle du Siècle d’or hollandais que celle de la peinture contemporaine britannique.
Deux oeuvres de Jan Steen (1626-1679) et de William Mulready (1786-1863) des collections du Louvre illustreront le dialogue fécond que les peintres du Nouveau Monde ont entretenu avec l’art des maîtres européens.
L’édition d’un catalogue accompagne le projet. L’auditorium du Louvre, propose des conférences et un cycle de films en lien avec l’événement.