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Prendre le temps de regarder les œuvres dans 3 espaces du musée
La salle des icônes,
la salle de l'exposition Yan Pei Ming corps à corps avec Courbet
La salle de sculptures de Jean-Joseph Carriès et Jean Baptiste Carpeaux
Toutes les photos dans l'album Petit Palais.
J'aime particulièrement le travail de Jean Carries, il me fait voyager. J'aime sa persévérance dans la recherche technique pour rendre au mieux ses choix d'expressions. Il a su modeler des portraits avec une expression comme inventer des maques, des animaux imaginaires. Il y a aussi tout son travail de céramiste.
J'ai choisi de faire travailler la courbe et la droite, comment traduire le travail de Jean Carries avec soit la courbe, soit la droite.
Le sanglier :
À partir de son croquis, une interprétation, juste jeu de ligne en couleur.
Masques au serpent :
Bustes:
Femme debout intégrée dans la maquette de la porte :
Chauve-souris :
Dans une salle d'à coté, étude autour de tableaux.
"Soir antique" d'Alphonse Osbert
Étude de ligne sur le tableau "Ophélie" Paul Albert Steck, pour réaliser une peinture à l'huile, fortement influencée par Poliakoff.
Recherche de ligne sur un document photographique. Il est difficile de ne pas se laisser emporter par l'image.
Recherche de lignes droite / courbe devant les étagères de l'atelier.
Des petits croquis, sans jugement, juste pour découvrir le sujet qui nous intéresse. Il est difficile ne pas s'arrêter quand le dessin ne nous plait pas. La recherche, demande de nombreux essais avant de trouver dans quelle direction choisir pour son dessin.
Après toute une série de croquis un dessin au pastel. Les surfaces (bol, bouteille, pots) mettent en valeur la légèreté des pinceaux. Le rouleau de scotch met un point au dessin.
Nous étions dans la salle "l'art du XIXème au Petit Palais. Découverte des tableaux avant de commencer à dessiner.
Chercher les lignes de structures, en premier lieu les médianes, les diagonales pour continuer avec des lignes plus subjectives. Il est difficile de ne pas partir directement sur l'image, l'histoire racontée par l'artiste.
Pour toutes les personnes qui veulent aller plus loin dans la connaissance des règles de compositions au fil des siècles, il y a le livre de Charles Bouleau "La géométrie secrète des peintres" édition du Seuil 1963.
A partir du tableau d'André Gill "Le nouveau né".
En premier lieu la position des personnages au sein de la grille des médianes, diagonales.
Pour continuer avec la recherche du rythme des verticales avec leur espacement, leur longueur; le rythme de la courbe, et le jeu des angles.
Interprétation autour des personnages.
A partir du tableau de Théophile Alexandre Steinlen
"14 juillet"
Autour du tableau de Joseph Marius Avy "Le bal blanc".
Le deuxième croquis met bien en valeur la répartition des vides et des pleins.
Nous sommes retrouvés à l'atelier l'après midi, pour continuer avec cette recherche de composition.
soit en reprenant un croquis du matin, soit en cherchant des lignes de composition sur un document
Nous avons commencé par des croquis dans l'exposition "l'école en image" du Petit Palais. L'ambiance est très agréable donnant un aperçu de l'ambiance des écoles dans les années trente. Les esquises, gouache, aquarelle, pastel et même huile, nous présentent des compositions rythmées par des aplats clairs, foncés,...
Une des contraintes du croquis dans les musées c'est le choix des matériaux que l'on apporte avec soi. Pour Alexandra le choix a été les crayon Néocolor de Caran d'Ache. Une petite gamme de 8 couleurs, utilisée pour rendre le rythme des surfaces du fond de ce tableau.
Rythme des angles.
Les outils et les hommes.
Le mère en bleu, l'enfant en rose, la chatte et ses chatons.
Autour des clairs
Par la suite nous nous retrouvons à l'atelier. Ayant travaillé autour du thème des aplats le matin, nous avons continué l'après-midi, quelle rythme d'aplat choisir dans l'univers de l'atelier.
Les étagères, le tabouret,
Rythme des pots de couleurs sur l'étagère. Travail qui rejoint une recherche vers le rendu de matière avec le geste et la couleur.
Le rythme de la peinture de gauche a évoqué un paysage qui a donné la peinture de droite. Ces deux peintures après séchage seront reprises la semaine prochaine.
Les planches et les chevalets. Pastel sur gouache
Projet de travail de transparence avec du calque, pour une prochaine séance.
Texte tiré du site du Petit Palais.
L’exposition présente les esquisses joyeuses et colorées peintes pour décorer les murs des écoles parisiennes de 1880 à 1935. Ces esquisses conservées au Petit Palais illustrent le rôle emblématique du décor dans la mise en œuvre d'une pensée moderne appliquée à la pédagogie et à l'environnement de l'enfant.
Ces commandes faites aux artistes furent menées à l’initiative de la Ville de Paris dans un souci de « simplicité, de gaieté et de jeunesse». En 1932 le Conseil de Paris vote un crédit de 10 millions de francs pour lutter contre les effets de la crise économique en aidant la création et l’artisanat. Les écoles embellies et modernisées ont bénéficié en priorité de ce nouvel élan. Les peintres, en accord avec l’architecture moderniste des nouveaux groupes scolaires parisiens, ont renoué avec la technique exigeante de la fresque qui connaît alors un nouvel essor.
Dans l’exposition, petits et grands, vont retrouver l’univers familier de l’école communale symboliquement représenté par les trois lieux les plus caractéristiques de la vie scolaire : le préau, la classe, la cour de récréation. Chaque espace présente des œuvres originales, une documentation photographique et des installations ludiques multi sensorielles.
Commissaires :
Isabelle COLLET, Conservateur en chef
Fabienne COUSIN, Responsable du service éducatif et culturel du Petit Palais
Marie MONFORT, Conservateur du patrimoine
Marc VERDURE, Conservateur du patrimoine
