lundi 11 avril 2022
Regarder le monde qui nous entoure non pas, par les sujets apparents, mais part les formes aléatoires qui sont dessinées par les lignes qui se croisent d'un sujet à l'autre. Découvrir que des formes qui n'ont pas de noms nous parlent sans même savoir ce qui nous touche.
Toutes les photos dans l'album Avril
Dessiner les vides, cela peut être le moyen de dessiner en négatif son sujet, c'est aussi un moyen de réaliser si nos proportions sont juste.
Les vides peuvent être également la conséquence d'une succession de petits croquis espacés. Les espaces entre les éléments de sujets créant des vides intéressants. Pour cela, il faut prendre le temps de dialoguer avec son dessin et voir au fil du temps où continuer ses petites études.
En regardant les photos prises par les participants, j'ai cherché des possibles vides. Je suis sûre que sur place, j'airai vu les choses différemment. Le premier élément que je vois, c'est la feuille du palmier et son rayonnement. Puis je vois bien sûr, vu le thème du jour, les blancs entre les éléments de la palme, les blancs des vitres de la serre. Finalement, j'ai choisi de recadrer le document, et sur un dessin, j'aurai mis en valeur les petites feuilles rondes qui répondent si bien à toutes les droites. Pour cette étude c'est le sujet qui m'a guidé en premier, les vides ont suivis.
En voyant la photo et le dessin de A. j'ai commencé par recadrer la photo. Le dessin de A. nous présente une belle simplification qui nous permet de voir une plante délicate.
Sur la dernière étude, j'aime la balance droite gauche, le format presque carré m'intéresse aussi. Il me faudrait faire un choix.
Sur cette photo, la première chose que je vois, c'est l'espace central, avec les feuilles vert pomme.
Second regard, le vide au-dessus et en dessous des feuilles vert pomme. J'aime la répétition, en petit cela semble s'ajuster naturellement. Je pense qu'en grand cela ne fonctionnerait pas. Sur la dernière étude, j'aime la forme aléatoire des verts, obtenue, j'aime qu'elle traverse le format.
Dans cette étude documentaire la variété des écritures est grande. Il y a des contrastes délicats et puissants. Un jus délicat, un lavis qui donne de la douceur. Des lignes qui sembles toutes embrouillées donnant une vie foisonnante au dessin. Une zone plus sombre qui ancre la plante dans la terre. Tout cela dans un seul dessin.
Toutes les photos dans l'album Avril