Galerie de paléontologie, janvier 2024
Entre les choses, voici le thème que je propose lors de cette reprise. Au début, j'ai proposé entre deux choses, puis j'ai réalisé que ce n'était pas vraiment ce à quoi je pensait. Ce n'est pas les éléments qui entoure le sujet, mais la forme aléatoire obtenue par différents éléments.
Toutes les photos dans deux albums les serres et la paléo .
Entre les structures de bambous apparait le feuillage. Entre les troncs apparait le feuillage. Dans la structure en cordage apparait le feuillage. Entre les feuilles apparait la structure de la serre. Les formes créées par la grotte de la serre tropicale permettent d’apercevoir du feuillage. J'aime les thématiques qui nous amènent à regarder les lieux où nous dessinons différemment. C'est le cas en choisissant son sujet "entre les deux".
Pour ce dessin, c'est la ligne entre deux plantes. Je n'y aurais pas pensé. J'aime être surprise par le choix des participants.
Je réalise que je me suis mal exprimé en proposant le sujet la semaine dernière. Ce n'est pas l'espace entre deux auquel je pensais, mais, comment des éléments que l'on a sous les yeux peuvent créer une forme aléatoire dans laquelle le monde nous apparait autrement.
Je suis toujours frappée par les formes obtenues en reliant entre elles des éléments distincts. On ne peut les nommer pour autant elles existent. Elles peuvent être énigmatiques, élégantes, biscornues, surprenantes. Pendant quelques séances je vais les traquées.
Pour cette première séance, j'ai vu une forme, par contre, je n'ai su la retranscrire, mais cela m'a permis de réaliser des dessins que je n'aurais pas réalisés sans la consigne. Pour moi, c'est vraiment un des buts de la consigne.
Il y a aussi le plaisir de découvrir des jeux de ligne que l'espace entre les choses nous donne à voir. Ce sont réellement les défenses de l'éléphant qui m'ont permis de voir le jeu des obliques des os des oiseaux.
Dans les bois d'élan, des formes aléatoires apparaissent. Elles sont habitées par le relief du mur. Personnellement, j'ai été frappée par une sorte de similitude entre les taches du mu décrépi et les formes des bois.
Différentes versions sur un même sujet.
Je crois qu'il y a une différence entre décrire ce que l'on voit en s'obligeant à être exact dans toutes proportions et utiliser un sujet pour explorer le dessin beaux-arts. C'est à nous de choisir quelle intention nous avons quand nous commençons un dessin. La recherche de l'exactitude peut nous donner la force d'aller de l'avant comme nous empêcher de voir ce que l'on a déjà dessiné, et dans quelle direction continuer.
Dans ces dessins, je me suis amusée en mettant en noir et blanc le dessin coloré. Je suis surprise de voir qu'une simple couleur peut donner autant de vie à un dessin.
E. a fait un choix dès son arrivée, dessiner sans regarder sa feuille de papier. Un graphisme libre est apparu sur le papier, parfois permettant de reconnaître le sujet. En mettant des aplats colorés gris, cela donne de la force aux dessins.
Apercevoir le sourire de l'éléphant entre les os de la tortue.
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