Au mois d'octobre.
Actualité du mois
Une conférence le mercredi 14 octobre 2020
Un atelier ponctuel le samedi 24 octobre 2020
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Actualité du mois
Une conférence le mercredi 14 octobre 2020
Un atelier ponctuel le samedi 24 octobre 2020
Conférence : petite histoire sur les pigments et leurs liants
Mardi 8 octobre 2019
A la bibliothèque Amélie 164 rue de Grenelle 75007 PAris
Métro Latour Maubourg, Bus 28-69.
Réserver au 01 47 05 89 66
Encore une semaine pour découvrir l'exposition "l'art dans tous ses états"
Bibliothèque St Simon, 116 rue de Grenelle Paris 75007
Dans la cour prendre la Porte .
Au Rez de chaussée la bibliothèque enfant
Découverte du lieu lors de l'installation des œuvres, La bibliothèque colorée m'a amené à installer les "collages-peintures" de Camille. Le monde coloré de Camille c'est parfaitement harmonisé avec l'espace de la bibliothèque. C'est une bonne surprise de voir la cohérence d'un travail sur plusieurs mois.
Au 2ème étage Dans la bibliothèque adultes.
Un large couloir pour installer les aquarelles, pastels et dessins. A chaque personne son espace, et nous voyage d'un monde à l'autre. Les carnets de croquis réalisés in situ sont dans la vitrine placée dans la salle des livres.
Les arbres du Muséum.
Aquarelles, plage de Pornic, Serres du jardin des plantes.
Dessins documentaires, au Muséum, dessins à partir des croquis de Pornic.
Entre nature et architecture, pastel entre description et interprétation, Parc de Belleville à Paris, Belle Ile...
Deux aquarelles à partir des croquis de Pornic.
Trois fusains-pastels inspirés par la grande galerie du Muséum.
Lors de l'expositin présentation des dessins et aquarelles réalisés après le stage par quatre des participants.
Un carnet paravent à artir d'un des croquis réalisé à Pornic
Cinq aquarelles à partir des croquis réalisés à Pornic.
Cinq dessins à partir des croquis, photos, et des élèments rapportés de Pornic.
Croquis réalisés à Pornic.
la salle
Photos prises sur le thème de la nature.
Commentaire d'un visiteur
On sent les bienfaits d'un stage, travail dans la longueur, échanges entre stagières... très créatif... avec la stimulation de Marie-Annick dans un bel endroit face à la mer.
Lundi dernier nous avons découvert l'exposition Tzuri Gueta au sein de la serre tropicale. Ce fur un coup de coeur et l'après midi je suis allée découvrir son showrom.
Voici quelques dessins de Marie-Hélène
Reflets Contrastes
Croquis de Maud
Voici quelques photos des oeuvres de Tzuri gueta
Ma pièce préférée
Pour cette nouvelle exposition de l'Atelier Grenelle, une trentaine d'élèves ont participé en nous apportant leurs réalisations modelages, peintures et dessins. Cela nous a permis de présenter le travail des débutants comme des confirmés.
Tous ces petits personnages happent mon attention lors de mes déambulations dans les musées. depuis des années. Ce sont des masques, des sculptures, des reliquaires, des statuettes commémoratives... Je suis touchée par une expression, un regard, une inclinaison de la tête, une histoire qu’ils me racontent. Par leur humanité.
Je m’arrête. Je les dessine tels qu’ils m’apparaissent, à moi. Je fais leur portrait. J’aime leurs blessures et leurs réparations. Et tous ces matériaux de bric et de broc.
C.F.
Lever l’encre
Pour commenter l’évolution de leur travail, les artistes disent souvent qu’ils «abordent» un nouveau thème, une technique inconnue, une expérience formelle inédite.
Aborder.... Pourquoi cet emprunt au vocabulaire maritime ? Aborder... après avoir levé l’encre ? Hisser les vouleur ? Déchiffré les cartes et suivi le trait de côte après avoir vogué sur des lignes d’horizon ?
Maud Livrozet a longtemps été une navigatrice dimensionnelle, familière du rapprochement des extrêmes : à tribord, l’infiniment vaste des territoires vus de l’espace, à bâbord l’infiniment petit des cellules vivantes et des matériaux observés au microscope. Et au milieu la ressemblance des formes, l’entrelacement dimensionnel.
Mais aujourd’hui, cette aventurière se propose d’explorer tout bonnement la mutation fusionnelle et organique de ces extrêmes. Sur la carte d’une île, elle identifier derrière les écueils d’une plage les ecailles d’un monstre marin ; sous les falaises à ic, les pinces massives d’un tourteau ; sous la dentelle des récifs, les échancrures d’une algue des hauts fonds ; et derrière l’entrelacs des sentiers côtiers, les moustaches d’une crevette.
Reconnaître (encore un terme marin !) ces rivages avec un tel filtre du regard conduit déjà à capturer des formes nouvelles dans les filets de son dessin. Et puis il y a les cartes. Une passion dévorante. Ne parlez jamais équipement GPS à Maud, elle vous incendiera, vous et votre voiture. Quoi, chercher les chemins de sa vie ailleurs que sur des cartes ? Impensable horreur. En revanche, si vous voulez un jour lui faire un cadeau : une carte routière, marine ou randonneuse fera merveille. Les cartes lui racontent bien plus que la réalité d’un terrain ; Maud y voit d’authentiques expéditions graphiques. Des trous d’ombres, des bulles d’air, des échelles à référence variable. Et aussi : nuages, mousse, moisissure, rouille, enfouissement, saillie, carapace. Sous son regard, l’organisation géographique (côte, fleuve, ville, quartier, rues) se dissout dans les métaphores du vivant.
Tous ces territoires vierges, à la fois fictifs et organiques, familliers et inconnus, Maud les a conquis en notre nom avec ses crayons, ses rouleaux de cartes, son ciseau espiègle et son amour des êtres vivants.
Cet univers visuel et singulier, si personnel, est sa découverte. Elle y a planté son drapeau pour aborder, au gré des vents qui la portent, ses archipels étranges.
E.Peireira oct. 2013