Avec Liviu saxophoniste.

Durant trois séances Liviu nous a fait découvrir sa musique, le son de ces instruments, le saxo et la clarinette. Ce fut porteur pour la réalisation des dessins, peintures et monotype.

   

Porté par la musique choisit-on de dessiner l'instrumentiste, ou de se laisser aller au son, à l'ambiance créée par la musique et la présence chaleureuse du musicien ?

Va-t-on choisir ses matériaux en fonction de l'ambiance, ou reste-t-on avec ceux utilisés dernièrement, la musique permettant d’approfondir un travail personnel.

Prolonger le travail du monotype.

Le dessin servant de base l'impression et le papier de support.

Entre description et lâcher prise.

 

Importance de l'instrument, de la pose du musicien, de ce qui l'entoure...

 

 

 

 

 

 

Le Monotype.

Je suis peintre et non graveur. J'aime la technique du monotype par la liberté qu'il donne dans la recherche d'un thème, elle ouvre notre imaginaire, elle nous permet de changer notre regard, afin de ne pas rester dans nos habitude. J'aime également les matières que l'on obtient par l'impression. Pour moi la matrice est aussi intéressante que le résultat de l'impression. Pour l'impression j'utilise le papier kraft 28g, il est transparent et quand on le maroufle sur un papier le blanc réfléchi la lumière.

Voici les dernières impressions lors d'une séance de modèle, nous avions un accordéoniste comme modèle.

   

 

En travaillant avec les encres de typographie, la question du rapport au réel c'est poser à moi. Sur le support je dessine le visage du modèle tel qu'il m'apparaît alors que sur l'impression il sera en miroir. Quand je dessine le sujet qui se présente à moi, quelle réalité me porte dans ma peinture. Lors de ces séances avec le musicien, nous avons eu de beaux moments musicaux, cette réalité entre-t-elle dans mon travail. Cette musique m'a portée durant cette séance, ainsi que la force des contrastes des touches blanches et noires de l'accordéon.

L'impression en miroir m'amène a réfléchir à la lecture d'une image. Par exemple, en dessinant l'accordéoniste sur le support j'ai mis les touches noires et blanches sur la gauche, et sur l'impression l'image inversée est surprenante; si le visage dessiné regarde sur la droite il regarde vers le futur, s'il regarde vers la gauche c'est vers le passé...

 

Pour cette série l'élève choisi de travailler sur le double. Pour commencer une base de couleur à l'huile sur la feuille de droite, puis au dos de la feuille de gauche le dessin au crayon, qui s'imprime sur la  feuille de gauche. Puis petit à petit avec des ajouts de couleur la composition évolue.

 

 

 

  

  

  

 

  

  

  

Parfois le résultat de l'impression n'est pas à la hauteur de nos attentes, du coup certaines impressions ont servies de support pour des réalisations au pastel.

 

 

 

 

  

  

 

Le workshop de dimanche 10 février.

Echos                 Résonances

Espace sonore            Espace visuel 

 

J’aime ces moments de rencontres où les arts dialoguent ensemble.                                 Ils ont beaucoup à se donner les uns les autres. 

Impressions de participants
Ce fut d’abord une immersion saisissante dans un monde de vibrations graves qui résonnaient en moi par ricochets. Mon corps répondait à ces ondes de sons par des gestes saccadés, sinusoïdaux, répétitifs, linéaires. Puis la mélodie est apparue m’entraînant dans l’univers du modèle. Et là, a jaillit du pinceau une symphonie de couleurs, de surfaces lisses, fluides articulées autour de l’axe encordé de l’instrument, rythmées et fendues par les mouvements vifs de l’archer.  CH. C

La musique nous portait, cela nous a permis d'explorer, d'aller là où nous n'allons pas habituellement. M.A.J. 

Vous pouvez voir les photographie d'YSA sur l'album (voir sur votre droite). Son site  http://terres-nykthes.over-blog.com/article-proposition-synesthetique-115092452.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour cette première partie nous avons dessiné, peint, sans regarder Alina, ainsi nous n'avions pas de parasites pour l'écoute. Alina nous a fait découvrir les sons de sa contrebasse par des gammes, des pièces très courtes. Pour elle comme pour nous, ce fut un superbe échauffement.

Par la suite face à la contrebassiste et son instrument, allons nous dessiner l'image que nous avons sous les yeux, ou allons nous continué à travailler le son.

La contrebasse est un instrument dont la forme est magnifique, il est difficile de s'en détacher.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons utilisé du fusain, des pastels, de l'aquarelle, de l'acrylique..., et également la photo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juliette, enfant de 7 ans nous a accompagné, voici un de ses dessins

Ce fut une expérience très riche qui va certainement mûrir avec le temps et se développer. Projet à suivre….

 

Femmes Jasmin

Il y a eu beaucoup de croquis, de photos, vous pouvez voir une petite sélection sur l'album photo "Femmes Jasmin".

Nous avons eu la chance d'assister à une recherche chorégraphique pendant une petite semaine. Les compagnies Hamsasya et Azulejos nous ont ouverts les portes du studio au point Ephémère.

Nous avons dessiné la danse, les temps de réflexion de repos l'échauffement......, avec Kalpana (danse indienne) et Flör (flamenco).

Nous nous sommes mis en route en testant les différents matériaux apportés, stylos, feutres, pastel gras, crayons, fusain, aquarelle, encre, papier blanc, papier kraft.......

Pour les premiers arrivés nous nous sommes exercé avec un mouvement lent lors de l'échauffement des danseuses ou en dessinant le musicien, l'espace, les objets....

Dessiner la danse nous demande de faire des choix, beaucoup de renseignements : espace, mouvement du corps dansant,vitesse, rythme, sons, espace entre les danseurs, lumière, volume, décor, costume, expression de la danse, émotion ressentie...Tout ne pouvant être mis dans la page qui n'a que 2 dimensions.

Lorsque nous dessinons regardant le papier ou choisissant notre matériaux, nous ne voyons plus la danse aussi avons nous une perception de la danse fragmentaire.  Il s'agit de capter l'espace d'un instant, un mouvement, une attitude et d'essayer de le retranscrire sur le papier. La musique joue aussi sur le dessin et aide à être pris dans une force de transcription

Si l'on travaille la composition du dessin, il nous faut à un moment quitter la danse pour être dans le dessin pour lui même. prendre du recul sur le travail, regarder autour de soi, trouver les éléments qui donneront sens à notre dessin et compléter notre travail.

Cette rencontre entre deux danseuses et deux danses (flamenco, indienne), deux univers, deux modes d’expression et codes différents (mouvement, musique ….) est d'une grande richesse. Cela demande une compréhension de l'autre danse tout en gardant sa spécificité. Pour nous dessinateurs cela pouvait être une difficulté supplémentaire ou un atout.

Certains dessinateurs ont eu la chance de venir 3 jours, d'autre seulement une après-midi. Tous nous avons eu une grande joie en participant à cette expérience. Nous souhaiterions pouvoir la renouveler régulièrement l'année prochaine en découvrant d'autres danses.

Les croquis ont été regarder par chaque participant avant de quitter le studio. Danseuses, costumière, musicien, chacun perçoit la danse, les dessins avec son histoire. Le partage fut intéressant.

L'étape suivante, que faire de toute cette bibliothèque de renseignements graphiques. Est-ce une expérience sans suite, une façon d'augmenter son vocabulaire de dessin et peinture, une base de travail pour réaliser une peinture, une sculpture...... 

Il y a eu beaucoup de croquis, de photos, vous pouvez voir une petite sélection sur l'album photo "Femmes Jasmin"."Femmes Jasmin"

Merci à Kalpana et Flör.