lundi 1er février 2021

Je vais continuer à vous parler de relecture et de composition et d'écriture.

Accumulation de papier artisanal, les droites de la lampe, amène le regard vers le vide de droite, comme une envie d'aller vers une respiration. Les valeurs sombres donnent du poids à l'accumulation, et le bol devient léger comme s'il s'envolait.

Dans le premier dessin de ces paires, une pile au milieu de l'espace, dans un triangle isocèle. L'accumulation de ligne souple, va être équilibré par les lignes droites. L'horizontale donne le plan sur lequel est posée l'accumulation. La verticale donne un espace de profondeur.

 

Avec ce croquis, sans ligne horizontale, l'accumulation existe en tant que tel, sans contexte, sans espace. L'horizontale nous donne à penser que l'accumulation est posée sur un plan. Si l’espace autour s’agrandit la respiration n'est plus la même.

 

Le premier croquis des tulipes et vertical l'aquarelle est dans un format presque carré. Je suis étonnée de l'organisation de la composition dans l'aquarelle. Tout semble parfaitement ordonné. Les rouges sont sur la partie gauche avec le lampadaire qui partage en deux le dessin. Il y a également la médiane horizontale correspondant aux fleurs et au tabouret. Les gris sont à droite de la diagonale qui part du coin haut à gauche vers le bas à droite. Chaque chose est à sa place. Seul les pots dont on ne voit pas la base crée un mystère inattendu.

Prendre le temps de faire des recherches d'écritures et voir ce qu'elles nous permettent de traduire. Densité, légèreté, souplesse, dureté, fibres de la plume, aplat de la plume,

Dans le croquis de plumes, on trouve une liberté d'écriture qui est en partie dû aux recherches précédentes. Il y a une richesse de traits, d'aplats, des jeux de superpositions, des changements de matériaux.