Lundi 22 février 2021
Jouer avec le format du papier, avec le format du sujet, agrandir, rapetisser, exagérer... Il est dommage de ne pas avoir les dessins réels sous les yeux, la photo change totalement la perception du format du sujet.
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En regardant cette photo qu'est-ce-que je vois ?
Des feuilles à fort aplat, des tiges fines qui dansent, un contraste fort entre les couleurs sombres et les couleurs claires, une forme de table avec un angle et des droites qui créent un contraste avec la souplesse des tiges et les formes des feuilles. Il y a une similitude entre les triangles des feuilles et celui de la table, ainsi qu'un lien entre la ligne verticale du coin de la pièce et la table. Il y a le creux qui donne une ambiance de creux et donne un espace supplémentaire. Je me suis amusée avec Photoshop pour montrer un peu cela.
Juste la danse des feuilles et le pot.
Je suis sûre qu'il y a encore de nombreuses choses qui pourraient être vue. Je vous ai proposé les premiers éléments qui me sont venus en tête.
Dans ces croquis, les feuilles semblent le sujet principal.
Les feuilles dominent par leur intensité, avec les tiges, la composition semble tournoyer par le mouvement des tiges, sur la photo les traits du pot semble disparaitre.
Dans ce dessin, l'horizontale du feuillage répond à la verticale qui passe au milieu du pot. J'ai choisi de recadrer le dessin en faisant sortir de la feuille de papier le sujet. Du coup, on ne peut savoir la taille de la plante, elle peut être beaucoup plus grande que ce que l'on voit. J'ai également choisir de l'installer dans un format carré. Le rendu me semble plus stable, plus cartésien (si cela veut dire quelque chose).
La mise en noire de la terre ajoute du poids au dessin, le pot en brun amplifie le poids. Le poids décalé sur la droite contraste avec l'envol des feuilles, par contre la répétition des feuilles (forme des binômes et couleurs sombres) sur la gauche supprime l'effet de mouvement. Les lignes verticales dans le fond de la 4e photo, le support sur lequel est posé le pot, permettent de stabiliser le pot, de lui créer un espace ou il existe. Une ombre portée sous la soucoupe amplifierait sa stabilité. Sur la dernière photo j'ai intégré une feuille fictive dans le vide au-dessus de la plante. Je trouve que le dessin s'arrête trop sur une horizontale.
Une chose m'amuse, quand je regarde la photo du sujet de Do. je vois de la légèreté, de la danse, de l'envol,
Quand je vois les dessins de Do. je sens la stabilité du pot dans son espace. J'ai la certitude que la plante a son espace, son air, pour se développer. Bien sur tout cela est mon ressenti, à vous de trouver le vôtre.
En complément, quand le sujet sort du format du papier.
Quand j'ai suivis les cours de dessin documentaire et d'illustration, il était impossible de ne pas centrer son sujet. Le faire sortir de la page , ...impensable. Hors dans ce dessin de pomme de terre cette composition nous propose un espace temps intéressant, la vie continue le sujet n'est pas figé dans le temps, tout simplement, car il y a un vide sur la gauche et que le papier est coupé sur la droite. Cela est un détail qui a une forte conséquence.
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