Modèle vivant
Une pose sur les 3 heures de la séance.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Une pose sur les 3 heures de la séance.
Depuis le début janvier nous travaillons sur le fond des réalisations avec les poses de modèles vivant ?
Au lieu de travailler sur des fonds realisés par les petits, j'ai demandé à chacun de commencer par le fond, même si le modèle n'est pas encore là, ce qui fut le cas la première séance. Pour certains la présence du modèle est nécessaire pour commence rle fond, la pose du modèle étant déterminante pour la mise en place des couleurs, autant pas la forme qui détermine les axes du dessin que par l'atmosphère que la pose crée.
Ce vendredi nous avons pris le temps de regarder les séances de ces 8 dernières semaines, prendre le temps de réfléchir sur tout ce travail, voir ce que l'on a découvert, ce que l'on a appris. Qu'est-ce qu'un fond en peinture ? Comment met-il le thème choisi en valeur ? Y-a-t-il séparation entre le fond et l'image, entre le fond et la forme ?
Puis j'ai demandé la réalisation d'un fond pour mettre un dessin de nu à partir des dessins réalisé depuis ce début d'année.
un simple fond de couleur à l'huile avant la mise en place de la pose.
un fond en peinture à l'huile, taches de couleur très contrastées posées au couteau, pour inscrire la pose dans un monde mouvementé.
travail à la gouache
Fond de gouache
pose dessinée au pastel
à partir de ce croquis
ambiance très différente !
collage puis travail du coprs de mémoire, gouache et collage.
Elisabeth a choisi de reprendre ces croquis, travail de découpe, de mise en correspondance de plusieurs dessins, certains fonds ne sont pas encore réalisés, une hésitation pour un fond noir comme pour le dernier.
C'est un plaisir pour moi de voir chaque participant de l'atelier aller dans une direction personnelle.
Un travail d'après document, un portrait. Un dessin au fusain, puis un fond en peinture à l'huile afin de reporter le dessin façon monotype. Reprise sur le fond avec un crayon. Sera-t-il repris la semaine prochaine.
Pour l'apprentissage du dessin, observer notre entourage, choisir un objet de l'atelier comme modèle de dessin, ici les chaises. une première étape au crayon graphite (pas de photo), puis une mise en couleur en premier lieu au pastel gras, puis au pastel sec matière préférée par l'élève. Le détail est la partie préférée de l'élève
Dessin au fusain mélangeant l'imagination et les documents
une peinture à partir d'une reproduction de Modigliani
Pastel à partir d'une reproduction d'un tableau de Cézanne
Nous avons pris le temps de regarder toutes les réalisations de cette année. avec en tête la question du diptyque, et même du polyptyque. Doit-il avoir toujours le même thème sur chaque panneau ? Doit-il exister un lien d'image, de sujet de graphisme entre chaque panneau ?
Chacun a choisi des panneaux séparément pour créer des nouveaux polyptyques, parfois en les retravaillant ou en laissant tel quel.
Ce polyptyque a été retravaillé pour créer une meilleur harmonie entre les 4 panneaux, en accentuant les détails du monde imaginaire de Caroline.
Ce diptyque est réalisé avec deux panneaux dessinés à une semaine d'intervalle. Ils n'ont pas été retouchés.
Voici cinq panneaux choisis pour ce polyptyque, ils ont été repris dans leur format puis au pastel sec.
Voici un triptyque avec trois dessins réalisés sur deux semaines différentes, repris au pastel sec.
Un dessin à l'encre et un autre à la gouache, chacun repris avec un peu de pastel sec.
Ce fut une séance riche en réflexion pour chacun, certains ont pris beaucoup de temps pour choisir l'assemblage qui conviendrait le mieux, pour comprendre ce que représente le thème du polyptyque, comment le travailler, avec pose de modèle à chaque panneau, ou d'autre thème pour compléter. Par contre aucun n'a créé un panneau lors de cette séance, manque d'imagination, manque de temps ....... ?
La réalisation de plusieurs polyptyque a été un autre moyen de réflexion à chaque tentative d’association, une autre idée surgissait.
Seul le panneau du haut a été transformé sur la couleur bleu.
Pour les deux diptyque suivant, la juxtaposition des deux panneaux a suffit pour créer une histoire.
Reprise au pastel et collage sur le papier bleu.
Reprise du portrait au pastel gras.
Pour ces deux diptyqye la juxtaposition des deux panneaux se suffit à elle même.
8 panneaux découpés pour la réalisation de ce défilé. certain ont été repris au feutre et au pastel sec.
Juste une reprise des formats pour chaque panneau réalisé lors d'une même séance..
Ce dernier diptyque n'a pas pu être finalisé, faute de temps.
Dans mon enseignement de la peinture, je suis fortement marquée par deux évènements : d'une part, la découverte de la peinture chinoise en 1981 avec maitre Ky Tan Chuong, et, d'autre part, mais cette fois-ci dans le domaine de la danse, la connaissance du "contact - improvisation" sous la houlette de Claire Filmon.
Dans ces deux expériences, la prépondérance de l'instant a une grande place, s'appuyant sur les connaissances acquises au fil du temps. Je demande souvent aux élèves de prendre le temps de regarder la proposition du jour afin de déceler ce qu'elle a de particulier, de spéciale. Que voit-on que nous n'avons pas vu les semaines précédentes surtout si le modèle est le même ?
C'est d'être attentif à ce que l'on peut découvrir de particulier ce jour-là par rapport à un autre. C'est regarder comme si tout cela était nouveau pour nous. Faire fi de ce que l'on connait déjà. Ne pas s'obliger à un résultat déjà connu, accepter d'être déconcerté et surpris dans notre peinture par l'inhabituel. Sinon comment avancer ? En avançant dans la découverte de la peinture, il y a des hauts et des bas, au point de déchirer notre travail et l'envoyer directement à la poubelle.
On veut changer de direction dans notre travail de peinture sans savoir dans quelle direction aller. Comment quitter ce que l'on connait sans savoir où se diriger ? Nos habitudes sont encrées en nous-mêmes, les quitter est malaisé, aller vers l'inconnu aussi.
Il faut du temps, laisser le temps faire son travail, être à l'écoute de tout élément nous permettant d'avancer. Nous pouvons découvrir des peintres, regarder leur travail, chercher le chemin qu'ils ont choisis. Chemin qui peut-être sera le nôtre. Nous aimerions trouver rapidement la solution, malheureusement c'est long.
En séance de modèle vivant nous avons travaillé sur une seule pose de trois heures. Chacun travaillant à son rythme, avec une recherche personnelle de couleur, de dessin, de volume, de composition, de matière .......
3 croquis, trois compositions très différentes.
Craie conté noire et blanche
Passage d'une couleur à l'autre sans rupture dans le modelé du corps,
Rendue de la lumière dans le coussin orange ?
fraicheur du regard du peintre
Peinture sur un "fond habité", gouache laissé l'aanée dernière par un petit de l'atelier. Cela donne une liberté plus grande à l'adulte qui utilise la force, le dynamisme de l'enfant pour avancer dans sa recherche
Pochade réalisée lors de la dernière demi-heure.
L'après midi Le sélèves étaient peu nombreux, week-end de Pentecôte!!!
Recherche autour des cerises
Est-ce la couleur, la forme, le goût, le souvenir qui sera le moteur de recherche, ces cerises permettront-elles de découvrir la peinture ?
Nous continuons avec les poses longues, longues c'est beaucoup dire car ce sont des poses de trois quarts d'heure.
Prendre le temps de regarder, faire ses choix. Peindre car il reste du temps , peindre pour fignoler son travail, peindre car une nécessité nous pousse à continuer.
Petit à petit nous allons vers une pose de 3h.
Chacun pourra utiliser ce temps comme bon lui semble. Rester dans le croquis, réaliser des ébauches de peinture à l'huile, réaliser un travail durant les trois heures, prendre du recul régulièrement sur son travail.
Voici les réalisations de cette semaine.
Christian débutant, a commencé il y a quelques semaines la peinture, en premier lieu le travail du fond et la mise en situation de la pose, maintenant c'est la découverte du modelé.
Travail sur papier kraft 28g. Papier très leger, et très resistant à l'eau, par contre il se froisse au contacte de l'eau. Travail de matière possible.
Une diifférence entre papier blanc - papier kraft : poser de la peinture blanche, et non laisser le papier blanc apparaître.