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new frontier iv

  • Petite exposition au Louvre New Frontier IV.

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    C'est une petite exposition avec une dizaine de tableaux du XVIIème au XIXème siècle qui va continuer jusqu'au 27 avril 2015. 

    J'ai aimé les tableaux, leur diversité,  j'ai aimé les cartels précisant le contexte où les tableaux ont été réalisés.  

     

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    En lien avec les peintres américains, une peintre de Chardin.

     

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    L’émergence de la nature morte américaine.
    Genre peu valorisé selon les hiérarchies académiques européennes, la nature morte a connu des débuts assez confidentiels aux États Unis. Les peintres du Nouveau monde lui préfèrent le portrait ou le paysage, qui suscitent davantage l’intérêt des commanditaires, comme l’ont montré les précédentes expositions.

    Raphaelle Peale "Maïs et melon".

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    Au tout début du XIXe siècle, le développement de l’économie américaine permet l’émergence d’une nouvelle catégorie d’acheteurs, amateurs de représentations d’objets évoquant leur vie quotidienne et leur succès. Empruntant à l’Europe les codes traditionnels de la nature morte, il les adapte à son public pour partager sa vision de l’abondance américaine. Melon cantaloup, patate douce et maïs évoquent les grandes plantations, en particulier celle du premier propriétaire du tableau, le Dr Benjamin Lee, dans le Maryland.

    Le naturalisme du milieu du siècle
    Si la nature morte est d’abord accueillie avec hésitation, elle s’épanouit pleinement vers le milieu du siècle. Les sujets deviennent plus luxueux : aux fruits et légumes viennent s’ajouter fleurs et gibier, reflétant l’évolution des goûts liée à l’accroissement de la richesse et de la production industrielle.
    Avec l’émergence de collectionneurs fortunés et curieux des natures mortes hollandaises du siècle d’or, des artistes comme Martin Johnson Heade (1819-1904) se font une spécialité de peintures particulièrement élaborées au symbolisme subtil.

    Martin Johnson Heade. Nature morte aux fleurs de pommier dans une coquille de nautile.

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    1870, huile sur toile Peintre itinérant de portraits, de paysages et de sujets marins, Martin Johnson Heade commence à s’intéresser aux natures mortes florales au début des années 1860. Ses premiers essais dans le genre, relativement simples, se réduisent à de petits arrangements de fleurs posés sur une table ou disposés dans des vases et autres contenants. Cependant, son intérêt pour la flore va se renforcer à la suite de deux voyages qu’il fait en Amérique du Sud [...]. Développant ses talents, il va devenir « un illustrateur précis et élégant de sujets d’histoire naturelle », peignant les délicates images de colibris, d’orchidées et de fleurs de la Passion.
    Quand Heade peint "Still Life with Apple Blossoms in a Nautilus Shell",en 1870, ses compositions de table ont évolué en complexité et en raffinement : désormais, elles comportent tout un éventail de variétés  florales et une constellation de plus en plus riche d’objets naturels ou créés par l’homme [...]. Les fleurs de pommier parlent le langage des fleurs, faisant allusion à la « promesse d’une abondance de fruits délicieux » mais aussi à la tentation d’Ève [...].
    Sa peinture réunit la beauté de la nature et la beauté matérielle des biens de ce monde. Les fleurs, bien qu’ayant des connotations symboliques et qu’étant placées au centre de la composition sur fond d’un mur recouvert d’un treillage, ne sont pas seules à être porteuses de significations. On remarquera aussi la coquille de nautile référence à Vénus, la fille de Neptune, le coffret à bijoux partiellement recouvert par un lourd rideau en velours, le chapelet en perles terminé par une croix qui retombe sur le bord de la coupe ornementée, l’éventail légèrement ouvert, orné d’un gland qui pend et occupe une position précaire près du bord arrondi de la table, et, enfin, le gant à festons, négligemment repoussé sur le côté. À une époque où la production est de plus en plus mécanisée et la consommation de plus en plus ostentatoire, ces objets luxueux occupent une grande place dans la signification codée du tableau et donnent à  son espace illusionniste une dimension très nettement féminine

     Nature morte fleurs de pommier dans un Nautilus, peint en 1870, est un habile pastiche de la peinture nordique ou des vases de fleurs d’Abraham Mignon, dont une œuvre est présentée dans l’exposition. La virtuosité des drapés, la délicatesse des fleurs évoquent un contexte de séduction qui inaugure sans doute un nouveau rapport au luxe et à la sociabilité dans la société américaine
     
    Trompe - l’œil et symbole
    La guerre de Sécession provoque une rupture. Les peintres de natures mortes, tel William Harnett (1848-1892), de nouveau focalisés sur des objets spécifiquement américains, se font une spécialité dans le trompe-l’œil aux résonnances volontiers symboliques parfois subversives. Véritable spécificité de la nature morte américaine de la seconde moitié du XIXe siècle, l’usage du trompe-l'œil fait écho à l’émergence d’un goût populaire pour les peintures dites de «bric-à-brac», les collections éclectiques et les objets exotiques. S’inscrivant dans la longue tradition de l’illusionnisme visuel, le trompe-l'œil est aussi une mise en cause des valeurs matérialistes de la société et de la corruption de la classe politique. Ainsi, Small Change de John Haberle met en exergue le rapport à l’argent dans l’Amérique au plus fort de son essor économique : désacralisée, la monnaie sert à maintenir un petit autoportrait qui semble placé là comme un défi aux autorités. Le spectateur est invité à être le complice de l’illusion, mais aussi, guidé par l’artiste, à en déchiffrer le code
     
    Extrait du communiqué de presse de l'exposition New Frontier ,
    Fastes et fragments.
    Aux origines de la nature morte américaine

    Le Louvre poursuit son exploration de l’histoire de la peinture aux États-Unis. Cette quatrième et dernière étape illustre l’essor progressif de la nature morte au cours du XIXe siècle.Alors que les peintres américains ont trouvé aisément des commanditaires pour les portraits ou les paysages, la nature morte a connu des débuts relativement confidentiels. Raphaelle Peale (1774-1825), le premier, s’illustre par une production austère et efficace où les produits cultivés en terre d’Amérique se trouvent mis en valeur, comme dans Maïs et cantaloup. À la génération suivante, avec l’émergence de collectionneurs fortunés et curieux des natures mortes hollandaises du siècle d’or,  des artistes comme Martin Johnson Heade (1819-1904) se font une spécialité de peintures particulièrement élaborées au symbolisme subtil.
     
    La rupture de la guerre de Sécession provoque une faille et les peintres de natures mortes, tel William Harnett (1848-1892), de nouveau focalisés sur des objets spécifiquement américains, déploient leur inspiration dans le trompe-l’oeil aux résonnances volontiers symboliques, parfois subversives.
     
    Commissaire(s) :
    Guillaume Faroult, conservateur en chef au département des Peintures du musée du Louvre et Stephanie Mayer Heydt, conservateur de l’Art américain sous le parrainage de Margaret et Terry Stent, High Museum of Art, Atlanta.
    Texte provenant du site du Louvre

  • Suite de l'exposition "New frontier"

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    Nous sommes revenus dans la salle de l'exposition New Frontier. La première séance nous avons dessiné autour du thème "lien entre le fond et le sujet". Cette seconde séance a été autour du thème de la droite, dans la structure du tableau, dans le sujet lui même...

     

    Pipes et vases à boire de Chardin

    Chardin fut le peintre français de nature morte le plus apprécié au XVIIIe siècle. Le philosophe Denis Diderot, dans ses critiques divulguées au grand public seulement à partir de la fin du siècle, loua son art dépouillé et très suggestif. La notoriété du peintre devint ainsi très très grande à partir du XIXe siècle au moment où le Louvre fit l'acquisition de ce tableau. C'est à ce moment que l'école américaine de nature morte prend aussi son essor. Le tableau représente une "tabagie", soit un véritable nécessaire de fumeur identique à celui que Chardin possédait. Tenter d'évaluer l'éventuelle portée symbolique de l’œuvre tient de la gageure. Elle semble magnifier en premier lieu les plaisirs sensoriels : plaisir de fumer et plus encore de voir et de peindre. Texte tiré du cartel dans l'exposition.

    Jeu de lignes verticales de hauteur et de largeur différente.

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    Les lunette de Georges Cope

    " Ce plaisant morceau d'atelier est une forme d'emblème de la virtuosité de l'économie de moyens des talentueux peintres américains passés maîtres dans l'art du trompe-l’œil à la fin du siècle. La paire de lunette fonctionne comme instrument allégorique humoristique. Allégorie du travail méticuleux de l'artiste, allégorie de l'attention nécessaire au spectateur pour bien apprécier le résultat obtenu."Texte tiré du cartel dans l'exposition.

    Verticalité de la composition.

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    Joseph Biays Ord Nature morte aux coquillages

    Horizontalité de la composition

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    Raphaelle Peale Maïs et melon

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    Martin Johnson Heade nature morte aux fleurs de pommier dans une coquille de nautile.

    Au cours des années 1810 et jusqu'à sa mort, Raphaelle Peale se consacra à la production de petites natures mortes, au point d'être considéré aujourd'hui comme le premier peintre spécialiste du genre au États-Unis. Pour une part, son art, d'une grande sobriété et soucieux de réalisme, est dans la lignée de celui de son père Charles Wilson Peale , peintre versatile qui s'intéressa au genre du trompe-l’œil. Dans ce tableau, Peale célèbre des produits cultivés en Amérique et, plus particulièrement, il évoque ici les récoltes de l'été. On reconnaît sur la toile un épi de maïs, un concombre et un melon, de la variété cantaloup cultivée dans la région natale de l'artiste, le Maryland. La patate douce, enfin, était un produit de luxe cultivé uniquement en serres dans la région. Cette nature morte dépouillée fonctionne ainsi comme une allégorie de la fertilité de la terre américaine. Texte tiré des cartels de l'exposition.

    Jeu de ligne, similitude entre les lignes du nautiles, des coquillages au pied du vase, ainsi que dans les franges du tissus.

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    William Sidney Mount, Composition de fruits : pommes sur pichets d'étain. 

    Peint au plus forts de la guerre de Sécession, ce petit tableau est un manifeste peint par un artiste qui est surtout connu par ailleurs pour ses scènes de genre. Au cours du XIXe siècle, la pomme, qui était le fruit le plus cultivé dans le pays, était devenue un symbole des États-Unis. Pendant la guerre civile, les enfants du Nord avaient pris l'habitude d'offrir des pommes aux soldats. Le petit tableau est un hommage et une forme d'offrande puisque Mount l'offrit à une exposition-vente de charité organisée à New York au profit d'une organisation d'aide aux soldats de l'Union. Cette petite nature morte est un remarquable condensé symbolique du sort meurtri de la nation américaine. La chair des pommes porte une éraflure, à l'image du pays déchiré, et repose sur de modestes écuelles évoquant le sort des soldats combattant pour l'Union. Texte tiré des cartels de l'exposition.

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    William Michael Harnett, nature morte au buste de Dante.

    Harnett fut le peintre dont le succès fut à l'origine de la vogue sans précédent du genre du trompe-l’œil au États-Unis dans les dernières décennies du XIXe siècle. Il trouva véritablement son style après son installation en europe au début des années 1880. Là, il étudia notamment les grands maîtres du genre du XVIIe siècle, flamands et hollandais. La Nature morte au buste de Dante, peinte à Munich, est un tableau cultivé qui fais autant référence au patrimoine pictural du XVIIe siècle qu'aux sommets de la littérature européenne. Un volume de la Divine Comédie de Dante accompagne le buste du poète italien relégué à l'arrière-plan. Catholique dévot, Harnett affiche ses convictions et pourtant il place le poème chrétien sous un volume de l'Histoire de Juliette de Sade. Rappelant au chrétien, soucieux du salut de son âme, que la vie est parcours semé d'embûches et de tentations.

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    Fleurs dans une carafe de cristal placée sur un piédestal en pierre, avec une libellule.

    Abraham Mignon accomplit l'essentiel de sa carrière à Utrech dans le troisième quart du XVIIe siècle. Il fut un spécialiste brillant du genre de la nature morte hollandaise au siècle d'or. Sa composition, très fournie, témoignage d'un souci de l'abondance, sinon du faste, emblématique d'une société qui jouit alors pleinement de sa prospérité. A cette époque, les peintures de fleurs, si elles ne se départissent pas complètement de portée symbolique, relevant le plus souvent la fugacité des plaisirs temporels, magnifient les plaisirs de l'illusion qui trompent l’œil. L'effet virtuose du reflet dans le vase de cristal de même que l'irruption des papillons et de la libellule relèvent de cette esthétique séductrice qui charme les sens. Texte tiré des cartel de l'exposition.

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    Voici des dessins autres que ceux de l'exposition "New Frontier".

    Giovanni Paolo Pannini

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    Pandemonium-de-John-Martin

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    Visiteurs au Louvre

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