Bonjour
Cette semaine nous avons dessiner dans l'exposition Luca Penni.
A notre arrivée l'enthousiasme nous a déserté. Peu de dessins de Luca Penni, beaucoup de gravure que nous avons trouver moins intéressantes. En prenant le temps de découvrir cette exposition, nous avons trouvé une richesse historique. Cette exposition nous montre l'importance des gravure pour la diffusion et donc la connaissance d'un style. comment les dessins sont repris dans l'artisanat (céramique, bronze....). Des explications de techniques de gravure, de contexte historique, de date d'impression des gravures ... m'ont manqué. Au final après avoir dessiner plus d'une heure, je suis sortie, ainsi que les élèves contante de cette séance.
J'ai proposé comme piste de travail, le mouvement.
Introduction du cheval dans les murs de Troie
On ressent bien la force déployée par les personnage.
Le combat des hommes nu, luttant à coup de
massue
Version en droite, versions en courbe
Différents titres pour ce tableau,
Evolution du travail, avec une belle sensation de mouvement dans les deux premiers dessins, et une belle sensation de masse dans le troisième. Belle perception du vide entre l'assaillant et celui qui est a terre.
Rendu du mouvement global de la composition.
Le jugement de Paris
Dessin de Luca Penni
Jupiter et Séléné
Gravure de René Boyvin
Dans les gravures le travail des muscles nous a
particulièrement étonné.
Jésus succombant au poids de la croix
Il y a une salle avec des gravures sur le thème des sept
péchés capitaux.
On peut voir que quelques traits permettre de rendre le mouvement, les vides et pleins de la composition.
Travaux personnels à partir des dessins et des gravures.
Voici un article tiré du site du Louvre.
Luca Penni fit ses premières armes à Rome, auprès de collaborateurs du premier cercle de Raphaël. Mais il ne le copia jamais : si ses compositions trouvent bien souvent leurs origines dans les oeuvres de Raphaël, le trait est pur et simple, héritage des années passées sur les chantiers de Fontainebleau aux côtés de Rosso et Primatice.
Bien que né à Florence, Luca Penni eut très probablement une formation totalement romaine auprès de son frère, Gianfrancesco Penni, et de Perino del Vaga, tous deux collaborateurs de Raphaël. Il suivit Perino à Gênes avant de rejoindre la première équipe de peintres qui travailla sur le chantier du château de Fontainebleau, à l’invitation de François Ier. Là, il travailla avec Rosso, conducteur des travaux, et Primatice, dont il fut un temps l’égal. Il fut moins impliqué que ces derniers dans la conception du décor du château, mais contribua largement, avec le concours de nombreux graveurs, à faire connaître son style par l’estampe.
Après la mort de François Ier en 1547, Luca Penni quitta Fontainebleau pour s’installer à Paris. En collaboration avec des burinistes parisiens, il continua son travail de diffusion du style de Fontainebleau en le transposant dans tous les domaines – armes, médailles, portraits… Il s’attacha à le rendre accessible à une clientèle nouvelle, faite non seulement d’aristocrates, mais aussi de bourgeois. Traduisant souvent des oeuvres de Raphaël, Penni réalisa de nombreuses compositions philosophiques et se livra à l’interprétation de textes antiques. Homère, Virgile et surtout Ovide etLes Métamorphoses, offrirent à l’artiste la possibilité de mettre en scène son sens de la narration épique. Penni fit par ailleurs montre d’un sens aigu de l’enchevêtrement des corps, multipliant les images fascinantes, érotiques ou historiques, séduisantes ou sanglantes, auxquelles il sut toujours donner un tour chorégraphique vif et gracieux. L’oeuvre de Penni est ainsi le fruit de l’héritage raphaélesque et de l’esthétique de Fontainebleau. Une évolution de style qui fera paradoxalement de lui l’inventeur du classicisme français à partir du maniérisme italien.
Luca Penni mourut en 1557, avant le printemps. Les burinistes continuèrent de graver ses dessins qui étaient excellents. Ses dessins furent recherchés. Les estampes furent recherchées. Louis XIV en acquit. Ce fut le début d’un engouement que le XXe siècle, attentif à la manière du XVIe siècle, devait amplifier. Ce fut le socle de ce que le Louvre montre aujourd’hui avec le concours des collections parisiennes.
Commissaire(s) :
Dominique Cordellier, conservateur en chef, département des Arts graphiques, musée du Louvre.