Retour à la grande galerie

J'aime l'atmosphère de la galerie d'anatomie comparée, mobilier en bois, étiquettes écrites à la main avec une calligraphie à l'anglaise, accumulation d'élément d'anatomie, de fossiles...., comme les galeries du muséum ont été conçues. Je ne sais pas si cela va rester ainsi, car une rénovation de la galerie va être nécessaire. Nous quittons l'ambiance de la galerie d'anatomie comparée-paléontologie pour la grande galerie de l'évolution. Ambiance moderne, avec des jeux d'éclairage, du métal, de nombreuses explications gravées sur panneau ou en vidéo, et aussi une architecture fabuleuse, et le plus important un belle collection. Dessin descriptif, dessin d'illustration, dessin d'interprétation, chacun choisi d'explorer son monde, et avance petit à petit.

La forme du fond est souvent oubliée dans les dessins. Prendre conscience que le papier non travaillé, le vide est toujours du dessin, autant que la trace laissée par le dessinateur.

Maud avait dessiné le squelette de la girafe en galerie d'anatomie comparée, voici quelques dessins des girafes de la grande galerie.

Travail sur le graphisme du pelage, sur l'espace entre les animaux, sur le rapport de la droite de l'architecture et la souplesse des animaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici les oiseaux, travail au crayon pastel, craie pastel, crayon, fusain, 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Travail en deux séances sur les différents becs d'oiseaux.

 

 

 

Lien entre les fossiles et les animaux marins

 

 

 

 

 

Quels liens avec les papillons ?

 

 

 

 

 

Voilà un travail sue les poissons

Départ vers la galerie des animaux disparus pour fuir le bruit des scolaires. On sent bien la colère du dessinateur.

 

 

 

Art Copte

En décembre nous avons travaillé dans les nouvelles salles d'art d'islam, nous continuons dans les nouvelles salles d'art coptes.

L'art copte désigne l'ensemble des productions artistiques des populations chrétiennes d'Égypte pendant la période comprenant la fin de la de l'occupation romaine, la période byzantine et une partie de la période islamique. On considère donc en général qu'il représente la période comprise entre le iii^e siècle et le xii^e siècle.
C'est un art héritier de nombreuses influences, à savoir pharaoniques, gréco-romaines et orientales. Les formes de cet art sont nombreuses : sculpturesur bois et pierre, textiles décorés, peinture murale et d'icônes, manuscrits enluminés et enfin architecture, religieuse principalement. Dans les salles d'art copte il y a de nombreuses pièces abimées, la muséographie les met en valeur. Nous travaillons sur cette caractéristique lors de la première séance. Comment réagissons-nous face à ces détériorations ? Pour la seconde séance nous avons travaillé sur les matériaux des oeuvres présentées. 

Dessiner avec une contrainte différente à chaque séance permet d'apprécier les oeuvres différemment, Travailler au Louvre est un délice à chaque séance, c'est un musée que j'apprécie de plus en plus oe musée.

Voici les photos de quelques oeuvres avec des dessins correspondants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Peinture sombre

 

 

 

 

 

Beaucoup ont travaillé les portraits

ils sont  en verre, en pierre, en tapisserie,

 

 

 

 

 

 

Catherine, sur les deux séances, a dessiné devant la même vitrine où sont présentes différentes tapisseries, je n'ai pas pu prendre la photo de cette vitrine. Le dessin de la première séance est une composition d'accumulation, la seconde séance est un répertoire de figures.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une même pièce par trois personnes différentes,

 

 

 

 

 

 

Compositions personnelles 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

, en verre, en métalVoici les dessins restants, il y a des pièces en bois, en tapisserie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

reprise au Muséum

Pour ces deux dernières séances nous avons travaillé la forme du fond. Etre attentif au papier que nous ne dessinons pas. Quel rythme donner au vide du papier, choisissons nous de le remplir ? Quel format donnons nous à notre dessin, différence entre un format rond, un format utilisant la totalité du papier ou au contraire en partageant la feuille ? 

Il est contraignant de donner priorité au fond et non au sujet. Lors de la réalisation de notre dessin souvent nous occultons le fond.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprise du même sujet avec une belle interprétation, nous retrouvons le travail de la frise du mois précédent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 J'aime bien mon dessin à l'envers

 

 

 

 

 

Après bien des hésitations j'ai choisi de compléter la droite du dessin.

 

 

 

 

Louvre, l'art de l'islam.

Pour ces deux séances nous allons découvrir les nouvelles salles de l'art de l'islam. Nous avons dessiner tout d'abord sous la toiture de dunes (nous en sommes déçus d'ailleurs, l'éclairage casse le rythme des courbes de la toiture).

Comment montrer le fil d'Ariane du choix des pièces dessiner.

Suivant les dessinateurs, les dessins sont des descriptions de pièces ou des croquis pour nous donner à voir les pièces que nous avons aimées, ou des compositions personnelles avec les oeuvres choisies.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour la séance suivante j'ai oublié l'appareil photo, désolée, vous ne verrez que mon dessin.

Dans la salle du bas de l'art de l'islam il y a des pièces au sol d'autres au mur, d'autres dans des vitrines....

Il y a des pièces plates lisses, des pièces plates en relief, des pièces en volumes lisses, d'autres gravées. Entre leur emplacement et leur configuration comment percevons toutes ses pièces, et comment nous pouvons rendre ses différences. 

Le temps passé a choisir les pièces que nous dessinons en fonction du thème de la soirée , le temps passé a dessiner nous permet de voir les oeuvres du Louvre différemment que lors d'une visite classique. Nous nous approprions les pièces et lors d'une visite ultérieur nous retrouvons plaisir et émotion.

 

J'ai choisi de travailler sur le vide dans le relief de certains objets comme les portes, une pierre graver, et le vide d'un pot d'une armure....

Au muséum, la répétition

Pour ces dernières séances, après les thèmes de l'accumulation, la frise, nous avons travaillé le thème de la répétition.

Les vertèbres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les fossiles minéraux, marins et végétaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Louvre exposition Chypre

Dans la peintures byzantines le trait tient une grande place, c'est donc ce que j'ai proposé comme piste de travail. Personnellement c'est une peinture que j'aime beaucoup, ce qui n'a pas était le cas de tous les participants.

Voici nos réalisations.

La peinture de l'affiche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 En bas à droite de la peinture, le petit personnage bleu   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         

 

 

 

 

Derniers portraits

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Hélène souhaite traduire l'émotion ressentie devant les oeuvres exposées. En particulier, cette sensation particulière devant des pièces qui nous montrent par leur détérioration leur histoire. 

 

Texte du commissaire de l'exposition, Jannic Durand. 

Cette exposition se propose de retracer l’histoire artistique singulière de Chypre depuis le IVe siècle, date de la fondation de Constantinople et du triomphe de la religion chrétienne dans tout l’Empire romain, jusqu’à la conquête de l’île par les Turcs en 1571.

L’île de Chypre, aux portes de l’Orient, est d’abord jusqu’au VIIe siècle une riche province de l’Empire byzantin, puis se situe jusqu’au Xe siècle au coeur de la lutte entre Arabes et Byzantins. En 965, elle redevient pleinement byzantine pour deux siècles. Conquise par Richard Coeur de Lion en 1191, à l’issue de la troisième croisade, elle échoit, l’année suivante aux Lusignan, qui y fondent un royaume, lui-même cédé en 1489 aux Vénitiens. Chypre est alors l’un des joyaux de la Sérénissime, jusqu’à la conquête turque de 1571.

L’exposition, complétée par un « dossier » du département des Sculptures sur l’archéologue et historien de l’art Camille Enlart, rassemble pour la première fois des oeuvres d’une dizaine de musées chypriotes, des collections de l’évêché de Nicosie et de plusieurs autres. S’y ajoutent des prêts extérieurs importants provenant des collections publiques françaises, italiennes, américaines, hongroises et britanniques. On y trouvera des éclairages successifs sur chacune des grandes périodes de l’histoire médiévale contrastée de Chypre, tour à tour byzantine, latine, gothique et vénitienne, mais traversée d’un bout à l’autre par la force de l’héritage byzantin.