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J'ai choisi le thème de la main pour cette séance. Main qui console, main qui guide le regard, main qui repouse, main qui soutient, main agressive......
Muriel a choisi le référencement en circulant dans la salle d'exposition.
En dernière minute
Maud a choisi trois scènes, les mains étant le moteur du choix des scènes et des dessins
J'ai choisi de travailler à partir de ce panneau
De nouveau dans cette salle, face à cette majesté, cette sensation de hiératisme, nous nous sentons un peu en dehors. De rester deux heures durant à dessiner, nous pouvons nous approcher de ce monde différent du notre et apprécier cet art.
Muriel a voulu faire un référencement des éléments décoratifs, le temps lui a manqué pour décliner chaque élément avec un matériau différent suivant le rendu désiré.
Maud a choisi le thème des mains et leur relief plus ou moins creux.Il est difficile de traduire les différentes épaisseurs de ces sculptures. Puis en dernière minute elle a choisi de dessiner cette main tenant le lion
J'ai choisi de rendre le rythme de ces bas reliefs.
La cour Khorsabad du Louvre nous propose une série de sculptures monumentales.
Les taureaux Assyriens ailés à têtes humaines, sont des "lamassou", des êtres bénéfiques chargés de garder les palais en éloignant les forces maléfiques selon les croyances de l'époque. Sargon II qui fut roi d’Assyrie de 722 à 705 av. J.-C. fit construire une nouvelle capitale, Khorsabad, dont les portes de la demeure royale étaient ornées par ces taureaux géants. Il faut d'ailleurs souligner que Sargon ne profita pas beaucoup de sa nouvelle capitale puisque il mourut à la guerre deux ans après son inauguration. Son fils Sénachérib, voyant là un mauvais présage, s'installa à Ninive et Khorsabad abandonnée fut recouverte par les sables.
La cour Khorsabad est conçue autour d'un mur en stuc de sept mètres de haut qui permet de reconstituer de façon aussi fidèle que possible le décor de la capitale de l'Assyrie.
Cette cour est majestueuse, impressionnante même, avec un sentiment hiératique très fort. Pour les personnes aimant l'art du XVIIIème comme certains de mes élèves, il est difficile de prendre plaisir de dessiner. J'ai proposé de travailler sur le thème de creux, du relief des sculptures, avec de nombreuses possibilités. Cet exercice nous a permis d'apprécier la qualité et le savoir faire des sculpteurs.
Promenade, dans la cour Khorsabad, partant d'une sculpture avec peu de relief, pour terminer avec une sculpture proche d'une ronde-bosse.
L'aile a un relief faible sur le haut et prend petit à petit du relief en passant sur l'épaule du taureau.
Mouvement des lignes, volume de la jambe, rythme de la sculpture, l'une est un bas relief, l'autre en haut relief. Difficulté de rendre la qualité du relief.
Voici les photos des deux sculptures.
Personnage tenant un ibex et une fleur de lotus.
Héros tenant un lion.
Nous continuons de travailler sur le thème de la représentation humaine. Dans mon souvenir l'art égyptien est raide, hiératique, et j'ai découvert un art sensuel. Il y a une vrai différence entre la représentation humaine et la représentation des dieux.
Muriel a choisi de mettre
les sculptures plus humaines
et plus hiératiques dans la même page.
Monique a dessiné ces tête avec
des expressions très humaines.
J'ai choisi de dessiner du plus humain au plus hiératique.
Ce soir nous avons travaillé le format de notre sujet, pleine page, ou petit dans la page, en fonction de notre ressenti.
Monique a choisi de dessiner les sculptures dans leur format. Choisissant des objets dans une même vitrine elle peut ainsi comparer leur taille pour les dessiner.
Quelle différence entre travailler un sujet pleine page et utiliser tout le format de la feuille avec un sujet petit ? Pleine page le sujet laisse le moins de blanc possible.
Nadine a ainsi pu prendre conscience de l'importance du blanc dans la feuille du papier.
Muriel choisi de travailler l'écriture de ses dessins, entre précision et vitalité du trait.
Perséverer car j'étais déçue de mes dessins.
Durant les prochaines semaines nous allons travailler sur la représentation du corps humain.
Dans de nombreuses pièces, il y a une présence du corps humain, comment la ressentons-nous ?
Est-ce la représentation d'une fonction "allaitement", protection de la maison, ....; d'une déité,
Dans quelle mesure l'artiste utilise le corps humain pour exprimer un concept, un sentiment, la chair, .....
Comment ressentons nous la représentation du corps ?
Dans quelle mesure cette représentation du corps enlève-t-elle de l'humanité et le transforme en symbole ?
Les Grecs ont choisi de sculpter le corps dans des proportions dites divines afin de montrer un corps idéal.
Le corps devenu sacré, reste-il humain ?
Qu'est ce qui est nécessaire pour représenter l'humain ?
Quant à moi, je vois un corps comme humain, quand une expression, un sentiment, l'apparence du mouvement, est là. Voir un individu, et non un archétype.
Voici le travail de cette semaine.
Pour Muriel les pièces "humaines", et les pièces "symboliques".
Pour Maud, le corps cuillière, le corps boite, le corps tronc
Pour Hélène il y a dans une pièce de l'humain et de l'archétype, aussi à t-elle choisi d'utiliser des écritures différentes pour rendre cela.
Puis en dernière minute une pièce qui de dos à un coté humain, et de profil est anthropomorphe.
Françoise a travaillé sur les contrastes pour traduire le coté humain des sculptures.
Pour continuer la réflexion voici quelques photos des pièces présente au Louvre
Je reconnais la présence d'un femme allaitant, et en même temps je ne ressens pas la présence d'une mère, ni d'un individu.
Ce panneau nous donne à voir 3 visages, avec la sensation d'une personne debout.
Il y a une grande simplification est-ce un panneau décoratif, un panneau symbolique ........
Ce sont deux piliers d'esprits tutélaires. Sculptures anthropomorphes, ce sont des protections face au mauvais esprits
