La sculpture italienne XIV-XVIème

Lors des deux premières séances de cette année scolaire nous avons dessiné dans la salle de sculpture italienne du XIVème au XVIème siècle.

La salle est magnifique, c'est une ancienne écurie avec des voutes en briques rouges sur des colonnes blanches dont les proportions créent une belle harmonie.

Deux thèmes ont étaient travaillés:

le thème du lien entre les personnages et l'architecture, entre les sculptures ou entre les personnages d'une même sculpture.

Le thème de la "similitude entre les sculptures".

Voici quelques dessins 

 

 

Les dfférents âges de la vie

 

La crucifiction

    

 

 

Les Vierges à l'enfant. Petit à petit, au fil des siècles ce thème devient plus humain, la sculpture passe d'une expression hiératique à la tendresse d'une mère.

    

  

Les mains de la Vierge nous donnent bien l'expression du lien entre l'enfant et la mère.

         

 

Sur ces bas relief le lien existe entre les personnages par le mouvement des bras

    

Composition personnelle sur le thème de la Vierge à l'Enfant 

Composition personnelle créant un lien entre les sculptures et l'architecture

 

exposition peinture mexicaine au Louvre.

Le Louvre nous propose une exposition sur la peinture mexicaine. Petit bémol, une partie de l'exposition est située dans une salle souvent féremée par manque de personnel.

De nouveau un travail autour de la composition. Quelles lignes de composition choisissons nous pour donner le rythme du tableau. Cela nous permet-il de comprendre avec plus d'acuité le tableau ? Ce travail amène souvent une lecture abstraite des peintures que nous observons au louvre, et pour certains participants il est difficile de ne pas "dessiner" les éléments que nous aimons.

L'exposition étant située dans la salle de la peinture espagnole les participants ont travailler autant sur les tableaux méxicains qu'espagnols. et parfois sur des tableaux de la peinture anglaise dans la salle contigue.

 

Le Christ marchant sur les eaux  - Francis Danby. 

 

l'immaculée conception - Juan de Valles.

 

 

 

 

 

Le Christ en croix avec les donateurs - Le Greco.

 

 

 

 

La stigmatisation de St François 

Le Greco.

 

 

La fuite en Egypte - Juan rodriguez Juares.

 

 

 

 

la Vierge de l'Assomption - Miguel Cabrera.

 

 

 

 

 

La visitation - José Sanchez.

 

 

 

 

la lactation de St dominique - Cristobal de Villalpando.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Axe d’ouverture et de développement de la collection hispanique du Louvre, l’art mexicain s’invite dans  les salles du musée au printemps.

Une sélection d’une dizaine d’oeuvres présentera au milieu des peintures espagnoles le meilleur de cette école « cousine ». Du zurbaranisme monumental de José Juárez à la fougue baroque de Cristóbal Villalpando en passant par la suave douceur de Rodríguez Juárez, le visiteur découvrira le visage changeant de deux siècles de création du Nouveau Monde et appréciera ses rapports à la fois proches et indépendants avec l’art ibérique.

Peu connu en France, l’art d’Amérique latine est néanmoins représenté dans les collections publiques. Forte du travail de recensement de l’art hispanique entrepris par le Louvre et l’Institut national d’histoire de l’art (projet BAILA), la publication qui accompagne cet accrochage offre l’occasion de rappeler les oeuvres majeures de cette école dans le patrimoine national, d’en questionner les origines et d’en étudier la fortune.

Texte tiré du site du Louvre.

Sculptures de l'Europe du Nord au Louvre

J'ai choisi les salles de sculptures de l'Europe du nord pour le souvenir que j'en avais. Dans ma mémoire ces sculptures étaient baroques, proche de celles de Johann Pinsel. Erreur !

Autant les sculptures de Pinsel nous donnent une sensation d'envolée, un mouvement de corps, une puissance. Autant les sculptures de l'Europe du nord sont dans la réserve, jusqu'à la sensation de fermeture. Le mouvement est celui d'un drapé, le corps semble absent.

 

Ange                                                      Vierge de douleur

 

 

 

 

 

 

 

Vierge s'évanouissant et  descente de croix, sculptures faisant partie d'un groupe de sculptures.

 

 

 

 

 

 

 

Crucifixion

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vierge avec un drapée des plus bouillonnant en parallèle avec une Vierge dans une parfaite verticalité.

 

 

 

 

 

 

 

Toujours le thème de la Vierge

 

 

 

 

 

 

 

 

 

St Antoine, les drapés semblent être là pour mettre en valeur les signes de reconnaissance du saint?

 

 

 

 

 

Marie-Madeleine, c'est une de mes sculptures préférées du Louvre.

 

 

 

 

 

Johann Georg Pinsel

 Nous changeons complètement d'atmosphère. Ses dernières semaines nous avons travaillé dans les salles d'antiquités orientales (art d'Islam, art Copte, et l'art d'Iran).  Nous sommes maintenant dans l'exposition temporaire de Johann Georg Pinsel sculpteur ukrainien du XVIIIème. 

Comme piste de travail : Tenons-nous compte de ce lyrisme, comment influe-t-il sur notre travail ? 

Sanson tuant le lion.

 

 

 

 

 

 Abraham et Isaac

 

 

 

 

Vierge de douleur

Différence entre le corps et le drapé. Comment traduire le déhanchement de la femme ?

 

 

 

 

 

 

 Angelots

 

 

 

 

 Anges 

 

 

 

 

 

St Joachim

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Saint Félix de Cantalice portant l’Enfant Jésus,                                                       Un croquis de sensation et trois croquis d'analyse de composition.

 

 

 

 

 

Pour ces dessins je n'ai pas de photos pour les sculptures correpondantes

Sculpture avec une tête minuscule.                      Sculpture de dos.

 

 

 

 

 

Compositions personnelles.

Recherche du mouvement entre les sculptures

  

 

 

 

 

 

 

 

 

Texte venant du site du Louvre : www.louvre.fr

En étroite collaboration avec les institutions ukrainiennes, le musée du Louvre organise une exposition  consacrée à Johann Georg Pinsel, un important sculpteur de l’époque baroque actif au milieu du XVIIIe siècle en Galicie, la partie occidentale du pays alors territoire polonais.  

L’exposition s’appuie principalement sur les collections du musée Pinsel de Lviv, avec des emprunts venant d’autres musées de Galicie et aussi de Pologne (Wroclaw) et de Munich. Une trentaine de sculptures parmi les plus spectaculaires de l’artiste, majoritairement en bois (certaines avec polychromie ou dorure), seront présentées.

Le style de Pinsel, très brillant, proche de celui des grands sculpteurs de l’âge d’or du baroque germanique, témoigne d’une esthétique rarement montrée en France. L’artiste se distingue de ses contemporains par une personnalité propre : une gestuelle extravertie démonstrative, une expressivité prononcée, une caractérisation très personnelle des draperies.

Le catalogue, comprenant textes et notices d’oeuvres, est écrit par les spécialistes du sculpteur Jan Ostrowski, Boris Voznitsky, Oxana Kozyr-Fedotov avec également des essais de Claude Michaud et Guilhem Scherf. C’est le premier ouvrage sur Pinsel disponible en français.
 

Commissaire(s) :

Guilhem Scherf, musée du Louvre, département des Sculptures.

 

Louvre exposition Chypre

Dans la peintures byzantines le trait tient une grande place, c'est donc ce que j'ai proposé comme piste de travail. Personnellement c'est une peinture que j'aime beaucoup, ce qui n'a pas était le cas de tous les participants.

Voici nos réalisations.

La peinture de l'affiche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 En bas à droite de la peinture, le petit personnage bleu   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         

 

 

 

 

Derniers portraits

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Hélène souhaite traduire l'émotion ressentie devant les oeuvres exposées. En particulier, cette sensation particulière devant des pièces qui nous montrent par leur détérioration leur histoire. 

 

Texte du commissaire de l'exposition, Jannic Durand. 

Cette exposition se propose de retracer l’histoire artistique singulière de Chypre depuis le IVe siècle, date de la fondation de Constantinople et du triomphe de la religion chrétienne dans tout l’Empire romain, jusqu’à la conquête de l’île par les Turcs en 1571.

L’île de Chypre, aux portes de l’Orient, est d’abord jusqu’au VIIe siècle une riche province de l’Empire byzantin, puis se situe jusqu’au Xe siècle au coeur de la lutte entre Arabes et Byzantins. En 965, elle redevient pleinement byzantine pour deux siècles. Conquise par Richard Coeur de Lion en 1191, à l’issue de la troisième croisade, elle échoit, l’année suivante aux Lusignan, qui y fondent un royaume, lui-même cédé en 1489 aux Vénitiens. Chypre est alors l’un des joyaux de la Sérénissime, jusqu’à la conquête turque de 1571.

L’exposition, complétée par un « dossier » du département des Sculptures sur l’archéologue et historien de l’art Camille Enlart, rassemble pour la première fois des oeuvres d’une dizaine de musées chypriotes, des collections de l’évêché de Nicosie et de plusieurs autres. S’y ajoutent des prêts extérieurs importants provenant des collections publiques françaises, italiennes, américaines, hongroises et britanniques. On y trouvera des éclairages successifs sur chacune des grandes périodes de l’histoire médiévale contrastée de Chypre, tour à tour byzantine, latine, gothique et vénitienne, mais traversée d’un bout à l’autre par la force de l’héritage byzantin.

 

Au Louvre la peinture italienne. 1.

Durant plusieurs semaines, nous nous retrouvons au Louvre dans la peinture italienne.

Nous avons commencé par la peinture du XIVème au XVIème siècle.

 

Nous étions dans une salle présentant des petits et moyens formats. J'aime tout particulièrement cette peinture qui nous donne une image précise racontant des scènes bibliques ou des vies de saints, avec un sens de l'abstraction aussi grand que la précision du dessin des personnages et de leur environnement.

La couleur est à sa plénitude, les aplats colorés se succèdent avec aisance, les juxtapositions sont audacieuses. La perspective pointe son nez, avec des instants d'oubli qui créent des surprises dans la perception de l'espace. Le modelé est travaillé  dans les visages, les mains; il y a rupture avec les aplats colorés et pourtant l'unité du travail est bien là.

Je suis admirative devant cette capacité à travailler l'image figurative avec un rendu aussi loin de la réalité, en donnant une unité de pensée avec des moyens picturaux très variés; en outre, cette utilisation variée est à son maximum d'expression, la couleur est forte, les surfaces sont amples et précises, le dessin est rigoureux, les nuances subtiles et créent un contraste fort avec les surfaces plates. Les passages sont variés.

 

Nous retournons mercredi prochain dans cette même salle, je n'oublierai pas de venir avec mon appareil photo afin de vous faire partager ces merveilles.