Une brève histoire de l'avenir

J'ai vécu cette exposition comme une déambulation poétique inspirée par le foisonnement de pièces présentées, leur diversité de provenances géographiques comme diversité de temps. N’ayant pas lu le livre de Monsieur Attali, ni d’autres analyses complémentaires, je ne me risquerai pas à juger la teneur du discours qui est tenu ici. Je vous propose dans cet article les dessins réaliser lors des séances de dessin du mois de novembre par le groupe du mercredi.

Les commissaires de l'exposition ont choisi de  faire dialoguer des pièces insignes du passé avec des créations contemporaines  afin d'éveiller les consciences et ouvrir un débat. Se voulant véritable projet politique, elle se pose en « vigile de l’avenir » pour reprendre les termes de Jacques Attali.

On se demande même si cette exposition n’aurait, en fait, pas mieux sa place au Musée de l'homme.

Reprise au Musée du Louvre

Nous nous retrouvons dans la peinture flamande du XVe et XVIe siècle. C'est un bonheur, je retrouve tout ce que j'aime dans la peinture et rester devant un tableau nous permet de le découvrir sous plusieurs facettes.

Anthonis Mor van Dashort le nain du cardinal Granvelle et son chien.

Rigueur de la composition, qualité de l’exécution, précision du détail, qualité du portrait donnant le caractère du personnage,

Force de la ligne.

Le regard entre le chien et son maître.

 

Rythme des lignes jambes et pattes qui répond à celui du vêtement.

Recherche sur le visage du personnage.

Détail

Cornelius de Visscher portrait d'une veuve de quarante ans

Jeu de relation entre les personnages que la position des blancs renforce.

Les noirs relient également les personnages entre eux. 

La couleur brune que l'on retrouve dans le cadre de l'homme et dans la robe de l'enfant donne le lien entre l'enfant et l'homme qui est son père décédé. j'admire ce peintre qui a su répondre à la demande de son client en exprimant tant de choses sur la vie de famille. Nous avons parlé de ce tableau et de la couleur de la peau de l'enfant, de la direction de son regard, et de se ressenti que nous avions de cet enfant fantôme. Dans ce tableau on sent la maitrise des techniques de peinture de composition, et le désir d'exprimer une vision du monde dans lequel le peintre vit.

Quelques détails.

Nous avons travaillé sur le thème du blanc comme couleur.

Portrait de femme, Hollande XVIe siècle.

Portrait d'homme attribué à Martin de Vos.

Portrait de femme de Lucas Cranach l'ancien.

Composition personnelle avec le tableau "St Jérôme" de Patinir. et intégration des personnages du tableau "Jésus au Jardin des Oliviers" de Barend Van Orley.

 

 

 

 

 

L'épopée des rois Thraces

L'épopée des rois Thraces est une exposition d'un point de vue de l'archéologie, nous présentant des pièces époustouflantes de capacité technique, de richesse, avec une grande variété de thèmes, bijoux objets d'apparat, aussi nous avons pris le temps de découvrir, de contempler avant de dessiner. Il est tentant de dessiner chacune des pièces que nous aimons l'une à la suite de l'autre, mais finalement il y en a trop, il nous faut faire un choix.

Chaque participant va choisir l’optique de son travail,

Graphisme écriture et matière

 

Plaisir de la ligne

   

   

Tête de Seuthès

       

Utilisation des jeux d'ombre.

ombres de la couronne sur des pièces de monnaie. Ombres portées rythmant la page.

 

Différents portraits, visions différentes de la représentation du visage.

Les Rythons

      

Dessins descriptifs

 

   

  

  

Les Jambières

Objet d'apparat

 

    

 

     

Encore quelques dessins

  

Peinture de Rubens "Le Banquet du roi Térée" présente dans l'exposition.

Texte provenant du site du Louvre. 

En exposant pour la première fois plusieurs ensembles funéraires majeurs dans leur globalité et en  confrontant ce matériel, en partie inédit, avec celui des cités grecques littorales, cette exposition propose une exploration de la Thrace antique à travers les différentes composantes du royaume odryse. La réunion, jamais opérée jusqu’ici, des objets de la tombe royale de Seuthès III et la magnifique tête en bronze du roi, seront le point fort de la présentation.

La Thrace antique reste attachée à la figure emblématique d’Orphée, ainsi qu’aux différents rois thraces – Rhésos, Térée… – qui rythment l’univers mythologique grec. Pourtant, cette région, située entre mer Égée et mer Noire, vit l’émergence sur ses terres d’un puissant royaume dirigé par les Odryses. Il devint par son dynamisme un interlocuteur incontournable dans les conflits régionaux qui animèrent le sud-est de l’Europe à partir du Ve siècle av. J.-C. Nourri par les échanges nombreux qu’il  entretint avec les Grecs, les Macédoniens, les Perses et les Scythes, il sut affirmer une identité originale au service d’une aristocratie tumultueuse et guerrière. La vitalité de l’archéologie bulgare a permis, ces dernières années, de redécouvrir cette civilisation en mettant au jour des tombeaux exceptionnels qui témoignent de la richesse  économique, sociale, culturelle et artisanale de la Thrace antique.

Commissaire(s) :

Commissariat général : Jean-Luc Martinez
Commissaires français : Alexandre Baralis, Néguine Mathieux
Commissaires bulgares : Totko Stoyanov, Miléna Tonkova

Objets d'art, panneaux décoratifs et peintures.

De nouveau dans les salles des objets d'art, la question récurrente "quelle est la différence entre un tableau et un panneau décoratif, une sculpture et un objet décoratif " est toujours dans ma tête. Choix entre décoration, esthétique,  désir de plaire, de correspondre au goût de son époque, expression personnelle de son sentiment sur le monde, tant de possibles s'ouvrent à l'artiste.

Souvent la présentation va orienter notre regard face à une œuvre. La peinture de chevalet présentée encadrée nous paraîtra plus "sérieuse" qu'une tapisserie, ou un panneau décoratif sur une porte. Fréquemment il sera demandé plus de légèreté à tout élément à qui l'on demande de décorer la pièce pour la rendre agréable.

Pour moi la différence n'est pas évidente, je peux me laisse emporter par un objet décoratif alors qu'une sculpture ou une peinture me laissera indifférente. Derrière ce questionnement il y a celui du pourquoi peindre, quelle est la place de l'artiste dans notre société, quelle différence entre l'art et l'artisanat, sachant que le peintre était considéré comme un artisan jusqu'au XVIème siècle. Lors de la  présentation de mes recherches sur le tissus, j'ai souvent des réactions qui m'étonnent, par exemple : "pourquoi ne pas travailler sur de beau papier, ou sur toile, ce sont des matériaux plus nobles"...

Objet d'art de Sèvres et sculptures en marbre de Canova, de Houdon

Peintures, panneaux décoratifs, tapisserie,  d'Oudry.

    

 

 

Peinture de Boucher et tapisserie carton de Coypel.

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Voici quelques interprétations face aux salles des objets d'arts.

 

Ambiance dans le musée.

A partir des objets scientifiques de la salle Nicolas et Marcelle Landeau.

   

 

 

Les bronzes de la salle de la Rotonde.

 

 

 

 

La salle de la rotonde nous présente des objets d'art du XVIIème.

Croquis pour le plaisir de la description, croquis sur le thème des espaces vides.

Lion attaquant un taureau.

  

L'enlèvement de Déjanire par Nessus, sculptures de Jean de Bologne et Pietro Tacca.

 

 

Jeux de mouvement, deux bronzes devant un tapisserie.

 

L'exposition Rhodes

Nous avons dessiné trois séances dans l'exposition Rhodes avec deux thèmes, la sinueuse, et la forme en aplat, tels les sujets représentés sur les vases peints sans rendu de volume.

 

 

 

Texte tiré du site du Louvre

Célèbre dans le monde entier grâce au souvenir du Colosse, l’une des sept merveilles du monde antique, et de la présence des chevaliers de Saint-Jean à l’époque médiévale, Rhodes est, dès l’Antiquité, un lieu privilégié d’échanges entre l’Égée et l’Orient.

Les oeuvres réunies à l’occasion de cette exposition, en provenance des musées de Rhodes, de Copenhague, du Louvre et du British Museum pour l’essentiel, rappellent la richesse exceptionnelle de l’archéologie rhodienne entre les XIVe et VIe siècles avant J.-C. (de l’âge du bronze à l’époque archaïque). Elle évoque l’histoire précoce et continue des fouilles, auxquelles ont participé des archéologues français, anglais, danois, italiens et grecs.

Cette exposition met en valeur la mixité culturelle de Rhodes,  terre d’échanges en Méditerranée orientale. Elle est aussi l’occasion de redécouvrir la dimension orientalisante de l’art rhodien par l’intermédiaire de quelques-unes de ses productions les plus spectaculaires, en particulier son orfèvrerie, sans équivalent dans le monde grec, et sa faïence, un artisanat lié à l’Égypte et au Levant.

Commissaire(s) :

Anne Coulié, musée du Louvre, et Melina Filimonos-Tsopotou, 22e éphorie des Antiquités, Rhodes