Croquer, gribouiller, prendre des notes,

Prendre des notes, c’est saisir UN ESSENTIEL avec RAPIDITÉ, c’est engranger des informations en vue d’un travail plus abouti c'est «économiser», c'est «inventer» c’est apprendre à trier, hiérarchiser, synthétiser, c’est se constituer une « mémoire de papier ».

Prendre des notes permet de matérialiser les renseignements (image, matière, contraste....), et l'inspiration d, sau momentns autre travail que de les saisir au vol. Il est important de ne pas s'appesantir sur une note. Il est difficile de s'arrêter à temps. souvent  la note est alourdi, et part vers un dessin. 

Prendre des notes va permettre de découvrir vers où l’on peut aller, c’est comprendre ce que l’on voit devant soi, ce qui nous parle, ce qui nous est personnel. C’est se donner la liberté de «rater». C'est une façon de réfléchir et d'accepter de ne pas savoir à l'avance ce que l'on va trouver devant nous.

Prendre des notes partout :  devant la télévision, dans le métro, pendant une insomnie, au téléphone, etc.

Les notes n'ont qu'un destinataire, en principe : leur propre auteur.

Nous formons ainsi un vocabulaire personnel composé de signes graphiques, de couleur... Toute expérience peut être tentée, et toute sorte de risques encourus. Que de liberté !!

Partir en voyage et faire son carnet de voyage est une façon de prendre des notes. Voilà ce que j'ai proposé depuis la semaine dernière.

 

Une erreur de manipulation et toutes les photos se sont envolées. Pour voir les croquis du Louvre il vous faudra attendre un peu. 

 

Voici le travail du muséum.

 

Entre le fond et la forme, les espaces vides, les éléments devant et ceux qui sont derrière ...  

 

Le dessin permet une sélection bien plus aisée que ne le permet la photo. Pour montrer un rythme de verticale, une  similitude   de forme entre l'oeuvre de Tsury Gheta de nombreux éléments ont été supprimés.

 

 

 

 

 

Maud travail les éléments devant / derrière depuis le début de l'année.  

 

 

Mise en place du sujet

 

Autour de la feuille, de sa forme, de son accroche

  

  

Petit voyage dans la serre en s'amusant avec les matériaux.

  

Petit voyage dans la serre des déserts en notant une des caractéristiques de chaque cactus.

Premier lundi, prise de note d'une composition au crayon, foisonnement de renseignements, qui les lundis suivants sont repris pour une prise de note dans le détail avec aquarelle. Difficulté de la précision lors de prises de notes in situ, l'instalation étant précaire.

 

 

 

  

Personnellement j'ai choisi de travailler à partir des grilles recouvrant le système de chauffage de la serre tropicale. Quel rythme entre les droites répétées des grilles et les volutes du feuillage ? Je cherche ce qui au premier regard m'a frappé, je n'ai pas encore trouvé.

Pour commencer les feuilles mortes sur les grilles sans la grille, puis avec la grille.

Par la suite la grille est réalisée de mémoire avec différentes formes de feuillage.

  

  

Les photos comme brouillon comme échauffement. 

  

   

  

  

  

           

 Savoir s'installer confortablement.

Bonne année 2014, nous continuons

 

Lundi nous avons repris le chemin des croquis dans les serres du jardin des plantes. Ce lieu magique en perpétuelle évolution nous donne depuis de nombreuses années de quoi renouveler notre travail.

 

Pastel sec. Matériaux à redécouvrir.

 

  

Crayon de couleur, et crayon pastel. 

Elément devant, élément derrière, comment cela nourri le regard.

  

Crayon à papier. Autour de la formation des feuilles

    

Photos

 Mon inspiration m'a amené à faire quelques photos sur le thème de l'espace vide entre les feuilles, les feuilles et les tiges...

Confrontée aux nombreux renseignements qui s'accumulaient dans la serre, j'ai décelé une différence entre le dessin et la photo. Prise par la beauté des lignes et des aplats, j'ai occulté les éléments qui me dérangeaient. Le sujet choisi est alors apparu et la réalité de la serre s'est effacée avec son accumulation.

   

 

  

  

  

 

 

  

 

 J'aime le rythme des lignes,

 

 

Exposition Rubens et VanDyck estampes.

Une toute petite exposition au sein des collections permanentes du Petit Palais, une vingtaine de gravures à partir des peintures de Rubens ou Van Dyck. Nous avons travaillé à partir des gravures de Rubens.

Nous avons croquis les gravures en imaginant un fil d'Ariane reliant les différents éléments du sujet entre eux. Avant de quitter le musée nous nous sommes promenés dans les collections. La découverte des oeuvres nourrie du regard posé sur les gravures fut plus approfondie. 

La grande Descente de Croix

     

La visitation

    

 

La chute des anges rebelles

  

L'adoration des bergers

 

   

 

 

   

 

 

La visite de l’exposition Jordaens 1593-1678, la gloire d’Anversest prolongée au rez-de-chaussée par un accrochage, dans la salle 25 des collections permanentes, d’une sélection d’estampes de Rubens et de Van Dyck provenant du fond Dutuit légué au Petit Palais en 1902. Les trois maîtres anversois – Rubens, Van Dyck et Jordaens – ont en effet formé une sorte de « triumvirat artistique » à Anvers, dans les années 1610/1630.

Grâce à leur carrière internationale et à la diffusion de leurs œuvres par l’estampe, la gloire de Rubens et Van Dyck a rayonné par ailleurs à travers toute l’Europe, de Madrid à Rome et de Paris à Londres.
Ces gravures magistrales contribuèrent notablement à la diffusion de la réputation des maîtres anversois à travers toute l’Europe.
D’une grande fraîcheur, les épreuves choisies n’ont pour l’essentiel jamais été exposées jusqu’à présent.

Commissaire : Sophie Renouard de Bussierre, Conservateur général du patrimoine

Un samedi pour le dessin et la peinture

Nous avons commencé par des croquis dans l'exposition "l'école en image" du Petit Palais. L'ambiance est très agréable donnant un aperçu de l'ambiance des écoles dans les années trente. Les esquises, gouache, aquarelle, pastel et même huile, nous présentent des compositions rythmées par des aplats clairs, foncés,...

Une des contraintes du croquis dans les musées c'est le choix des matériaux que l'on apporte avec soi. Pour Alexandra le choix a été les crayon Néocolor de Caran d'Ache. Une petite gamme de 8 couleurs, utilisée pour rendre le rythme des surfaces du fond de ce tableau.

 

 

  

    

 

 Rythme des angles.

   

Les outils et les hommes.

 

 

 

 Le mère en bleu, l'enfant en rose, la chatte et ses chatons.

    

Autour des clairs

   

Par la suite nous nous retrouvons à l'atelier. Ayant travaillé autour du thème des aplats le matin, nous avons continué l'après-midi, quelle rythme d'aplat choisir dans l'univers de l'atelier.

Les étagères, le tabouret,

    

Rythme des pots de couleurs sur l'étagère. Travail qui rejoint une recherche vers le rendu de matière avec le geste et la couleur.

  

Le rythme de la peinture de gauche a évoqué un paysage qui a donné la peinture de droite. Ces deux peintures après séchage seront reprises la semaine prochaine.

  

Les planches et les chevalets. Pastel sur gouache

 

 

 

 

Projet de travail de transparence avec du calque, pour une prochaine séance.

 

Texte tiré du site du Petit Palais. 

L’exposition présente les esquisses joyeuses et colorées peintes pour décorer les murs des écoles parisiennes de 1880 à 1935. Ces esquisses conservées au Petit Palais illustrent le rôle emblématique du décor dans la mise en œuvre d'une pensée moderne appliquée à la pédagogie et à l'environnement de l'enfant.

Ces commandes faites aux artistes furent menées à l’initiative de la Ville de Paris dans un souci de « simplicité, de gaieté et de jeunesse». En 1932 le Conseil de Paris vote un crédit de 10 millions de francs pour lutter contre les effets de la crise économique en aidant la création et  l’artisanat. Les écoles embellies et modernisées ont bénéficié en priorité de ce nouvel élan. Les peintres, en accord avec l’architecture moderniste des nouveaux groupes scolaires parisiens, ont renoué avec la technique exigeante de la fresque qui connaît alors un nouvel essor.

Dans l’exposition, petits et grands, vont retrouver l’univers familier de l’école communale symboliquement représenté par les trois lieux les plus caractéristiques de la vie scolaire : le préau, la classe, la cour de récréation. Chaque espace présente des œuvres originales, une documentation photographique et des installations ludiques multi sensorielles.

 Commissaires :

Isabelle COLLET, Conservateur en chef
Fabienne COUSIN, Responsable du service éducatif et culturel du Petit Palais
Marie MONFORT, Conservateur du patrimoine
Marc VERDURE, Conservateur du patrimoine

La peinture flamande XVe.

Nouvel accrochage dans les salles de la peinture flamande du XVe.     Cela permet de voir les peintures avec un oeil neuf.

Travail sur les thèmes :

Le sujet jusqu'au bout du cadre. 

Les aplats  vides ou habités.

Dirck Bouts la déploration du Christ 

   

Entourage de Petrus Christus Pieta

 

  

 

Hans Memling Portrait de femme agée

      

Gerard David. Le tryptique de la famille Sedano 

Travail sur le panneau de gauche

    

Atelier de Rogier van der Weyden, l'Annonciation

 

   

 

 Ian Provost  Emerencie mère de St Anne

et Ludger Tom Rong La sibylle delphique

      

Le Maître du feuillage en broderie la Vierge et l'enfant entourés d'anges

    

Polyptyque de Monique Frydman

  

Face au travail de Monique Frydman j'ai choisi comme thème de travail  le rythme des lignes dans les tableaux de la peinture italienne du XIIIe - XVe. 

5 maîtres de la Renaissance

 

 

 

 

L'adoration des Mages de Giovani de Franco 

La bataille de San Romano  Ucello

 

 

Stigmatisation de St François de Giotto

   

Couronnement de la Vierge de Fra Angelico

 

  

Scènes de la vie de Virginie de Fillipino Lippi

 

    

 

 

  

 

Texte tiré du site www.louvre.fr

En écho à l’exposition « Le printemps de la Renaissance. La sculpture et les arts à Florence, 1400-1460 », l’artiste contemporain Monique Frydman présente une oeuvre monumentale dans le salon Carré.

Cette nouvelle production s’inspire de l’une des plus importantes commandes du Quattrocento, le Polyptyque de Borgo Sansepolcro (1437-1444) du peintre siennois Stefano di Giovanni, dit Sassetta (1400-1450). En 1437, il avait été invité par les frères du couvent San Francesco de Borgo Sansepolcro à réaliser un immense polyptyque à deux faces, véritable chef-d’oeuvre destiné à prendre place sur le maître-autel. De ce retable démembré dès la fin du XVIe siècle, le musée du Louvre conserve trois panneaux du registre principal de la face antérieure (dont deux montrés actuellement) et deux panneaux de la prédelle postérieure (aile Denon, salle 4).

Monique Frydman, qui dès la fin des années soixante-dix conduit une recherche picturale strictement abstraite, reprend la structure de ce polyptyque double face, en s’attachant à retranscrire la poétique, la volupté de ses tonalités. « La trouée du temps est là, dit Monique Frydman s’exprimant sur le polyptyque. Ce qui est perdu, démembré, relance le temps et dans cet effacement ne subsiste que le manque dont notre mémoire et notre regard restituent la présence. » L’artiste poursuit au travers de cette nouvelle réalisation un travail sur la spatialité picturale et sur la présence, initié dans sa récente série des Witness.

Commissaire(s) :

Pauline Guélaud