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Louvre - Page 11

  • Raoul Dufy, la fée electricité

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    Jeudi nous avions rendez-vous au musée d'art moderne de la ville de Paris pour découvrir la peinture de Raoul Dufy "la Fée Electricité".

    Les participants n'ayant pas de carnet de croquis, nous n'avons pas dessiné comme d'habitude. Nous avons partagé sur ce que nous découvrions au fil du temps.

    MAM, raoul dufy, la fée electricité, cours de dessin, Paris

    Pour commencer nous avons regardé le rythme des lignes de composition de la partie gauche de la peinture, ses lignes obliques, ses accents de noir avec les cravates, les noeuds papillons.

    Ensuite nous avons observé la partie droite avec ses horizontales, ses sinueuses. L'audace de sa tache rouge qui dynamise la surface.

    Nous nous sommes arrêté les thèmes travaillés, les savants avec des portraits réalistes pour les hommes de son époque, des portraits vivants pour les anciens, Dufy ayant commencé avec les grecs.

     

    MAM, raoul dufy, la fée electricité, cours de dessin, Paris

     

    L'inclusion du thème de l'électricité dans les paysages. Plus nous regardions cette peinture plus nous réalisions le travail colossal de documentation, de préparation, d'esquisses. 

    Le travail de croquis m'a manqué, le dessin permet de rentrer dans une oeuvre plus par la sensation, qu'avec notre intelligence. l'oeuvre ce dévoile petit à petit au fil du crayon.

     

    Article tiré du site de MAM 

     

    Comme Léger, Delaunay et beaucoup d’autres artistes, Dufy reçut pour l’exposition de 1937 la commande de décorations monumentales, notamment celle du mur concave du hall du Palais de la Lumière et de l’Electricité, édifié par Mallet Stevens sur le Champs-de-Mars. Il se plie au programme du commanditaire, la Compagnie parisienne de Distribution d’Electricité, pour raconter La Fée Electricité à partir du Rerum natura de Lucrèce. Dans cette composition de 10 mètres sur 60, se déploie de droite à gauche, sur deux registres principaux, l’histoire de l’électricité et de ses applications, depuis les premières observations jusqu’aux réalisations techniques les plus modernes. Dans la partie supérieure se déploie un paysage changeant où, sont disséminés les thèmes favoris du peintre : voiliers, nuées d’oiseaux, batteuse, bal du 14 juillet. Le long du registre inférieur sont disposés les portraits de 110 savants et inventeurs ayant contribué au développement de l’électricité.
    Mêlant la mythologie et les allégories à l’exactitude historique et à la description technologique, Dufy joue sur l’opposition des contraires. Au centre les dieux de l’Olympe et les générateurs de la centrale électrique reliés par la foudre de Zeus ; la nature primordiale et les architectures ; les travaux et les jours et les machines modernes. Formellement aussi, les registres de couleurs chaudes s’opposent aux froides, avec les dominantes chromatiques nettement différenciées selon les zones. Ce double cheminement narratif se résout en apothéose, avec l’envol d’Iris messagère des dieux, fille d’Electra qui vole dans la lumière, au dessus d’un orchestre et des capitales du Monde diffusant toutes les teintes du prisme.

    La méthode utilisée par Dufy permit une grande rapidité d’exécution (10 mois depuis la conception à la réalisation) grâce à un médium mis au point par le chimiste Jacques Maroger qui permettait de retirer aux pigments leur opacité et de retrouver «  les secrets perdus de la peinture à l’huile des anciens, leurs couleurs brillantes, ductiles, transparentes ». En réalité, ce fa presto dissimule un grand travail à partir d’études préparatoires sur des modèles peints nus puis en costumes, de dessins reportés au calque pour trouver la disposition des groupes puis projetés grandeur nature sur les panneaux à l’aide d’une lanterne magique.
    Donnée par l’Electricité de France, cette décoration monumentale fut installée au musée en 1964.

    Article tiré de Wikipédia

    « Mettre en valeur le rôle de l'électricité dans la vie nationale et dégager notamment le rôle social de premier plan joué par la lumière électrique », tel était l'objectif de la commande passée à Dufy par la Compagnie parisienne de distribution d'électricité pour être montrée au Pavillon de l'Électricité à l'Exposition Universelle de 1937. 

     

    Aidé de son frère et de deux autres assistants, Raoul Dufy réalise, dans un hangar mis à sa disposition de la Centrale électrique de Saint-Ouen, une peinture aux dimensions monumentales, commencée en avril 1936 et achevée un an plus tard. Le tableau est formé de 250 panneaux en contreplaqué indéformable parqueté sur bois et cintré (afin d'épouser la courbure de la charpente métallique du Pavillon de l'Électricité), mesurant chacun 2 m de hauteur sur 1,20 m de largeur. Il utilise une peinture à l'huile très légère, conçue par le chimiste Jacques Maroger, donnant une illusion de gouache et séchant très rapidement. Les personnages sont dessinés à l'encre de chine, puis les couleurs sont portées par dessus. 

    Les deux-tiers du temps prévu pour l'exécution de la Fée Électricité ont été consacrés à la documentation sur les hommes et les machines.

    Les personnages, une centaine, sont répartis en deux foules de savants, d'Aristote à Pierre Curie, dont les travaux sont associés à l'essor de l'électricité.

     

    MAM, raoul dufy, la fée electricité, cours de dessin, Paris

     

    Le motif central représente les Dieux de l'Olympe trônant au-dessus de l'ultra-moderne centrale électrique de Vitry sur Seine, dont Raoul Dufy avait rapporté de nombreux documents. Le registre supérieur se déroule à la façon d'un panorama (se lisant de droite à gauche). On peut y voir de nombreuses scènes de moisson, de navigation, d'industrie...et de pèche.

     

    MAM, raoul dufy, la fée electricité, cours de dessin, Paris

     

     

     

     

  • Exposition Robert Wilson

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    Nous avons découvert l'exposition "Living rooms", au Louvre, mercredi. Ce fut une belle surprise. Bien qu'incongru dans ce lieu cette accumulation bien ordonnée d'oeuvres venant du monde entier nous a enchantée.

    Louvre 14:01:22 expo Wilson étagère - 01.jpg exposition Robert Wilson, cours de dessin, Louvre,  exposition Robert Wilson, cours de dessin, Louvre,

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    Voici quelques photos de pièces qui m'ont raconté une histoire.

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    Nous nous sommes promenés dans l'exposition, chacun choisissant les oeuvres qui nous ont émus. J'ai été surprise par l'organisation symétrique des étagères.

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    exposition Robert Wilson, cours de dessin, Louvre,

     

     

     

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    Jeux d'ombre

     

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    Similitudes entre pièces contemporaines et pièces traditionnelles.

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    Texte venant du site du Louvre

    Pour son intervention au Louvre, Robert Wilson a choisi le titre « Living Rooms », car il transpose au coeur du musée le lieu où il vit, travaille, conserve et partage avec artistes et public sa collection personnelle au Centre Watermill aux États-Unis.

    En investissant un ancien bâtiment de la Western Union, près de New York, Robert Wilson a conçu un lieu qui lui ressemble pour conserver sa collection d’art, ses archives et expérimenter sans contrainte, en invitant de jeunes artistes en résidence. Les éléments qui constituent « The Watermill Collection » sont fascinants par leur rôle dans son processus créateur. Les oeuvres d’art océaniennes y côtoient les céramiques chinoises archaïques, les photographies contemporaines, les chaises de toutes époques et les objets trouvés. Toutes ces choses, très hétéroclites et très hétérogènes en qualité semblent la matière première, brute, que l’artiste distille ensuite. Dans l’esprit des collections surréaliste, et plus particulièrement d’André Breton, cet assemblage nous parle moins des objets que du regard de l’artiste qui les a choisis et  associés.

    Conçue par Robert Wilson, la scénographie de l’exposition évoquera la manière dont ces oeuvres l’entourent dans sa vie quotidienne et sont une source permanente d’inspiration.

    Commissaire(s) :

    Robert Wilson et Philippe Malgouyres, conservateur au département des Objets d’art du musée du Louvre.
    Avec la participation de Noah Khoshbin, conservateur de The Watermill Collection.
    Production exécutive Change Performing Arts.

    Biographie de Robert Wilson : cliquez ici

     

  • La peinture flamande XVe.

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    Nouvel accrochage dans les salles de la peinture flamande du XVe.     Cela permet de voir les peintures avec un oeil neuf.

    Travail sur les thèmes :

    Le sujet jusqu'au bout du cadre. 

    Les aplats  vides ou habités.

    Dirck Bouts la déploration du Christ 

    P. La déploration du Christ Dirck Bouts.jpeg L. 13:11:20  la déploration du Christ Muriel  - 2.jpg L. 13:11:27 Maud  - 1 la déploration du christ.jpg L. 13:11:20  La déploration du Christ Maud  - 2.jpg

    Entourage de Petrus Christus Pieta

     

    P. Pieta entourage Petrus Christus.jpeg  L. 13:11:20  Muriel  - 3.jpg

     

    Hans Memling Portrait de femme agée

    P. Hans Memling, Portrait de vieille femme.jpg  L. 13:11:20  Muriel  - 5.jpg  L. 13:11:27 Hélène  - 1 portrait de femme agée.jpg  L. 13:11:27 Monique portrait de femme agée .jpg

    Gerard David. Le tryptique de la famille Sedano 

    Travail sur le panneau de gauche

    P Hans Memling tryptique de la résurection.jpeg  L. 13:11:20  Hans Memling - Françoise 1.jpg L. 13:11:20  Hans Memling Maud  - 4.jpg L. 13:11:20  Muriel  - 1.jpg

    Atelier de Rogier van der Weyden, l'Annonciation

     

    P. Gerard de st jean resurection de lazare.jpg L. 13:11:20  Maud  - 3.jpg P. annonciation atelier de Rogier van der Weyden.jpg L. 13:11:27 Françoise Annonciation  .jpg

     

     Ian Provost  Emerencie mère de St Anne

    et Ludger Tom Rong La sibylle delphique

    P. Emerencie mère de St Anne Ian Provost.jpegL. 13:11:27 Hélène  - 2 Emenrencie .jpg      P. Ludger Tom Rong La sibylle delphique.jpegL. 13:11:20  Muriel  - 4.jpg

    Le Maître du feuillage en broderie la Vierge et l'enfant entourés d'anges

    Louvre, peinture flamande, peinture de la renaissance, corus de dessin  Louvre, peinture flamande, peinture de la renaissance, corus de dessin  Louvre, peinture flamande, peinture de la renaissance, corus de dessin

  • Polyptyque de Monique Frydman

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    Monique Frydman Louvre.jpeg Monique Frydman bleu.jpeg Monique frydman vert.jpeg

    Face au travail de Monique Frydman j'ai choisi comme thème de travail  le rythme des lignes dans les tableaux de la peinture italienne du XIIIe - XVe. 

    5 maîtres de la Renaissance

     

    Photo 5 maitres de la Renaissance Florence Fin XVè début XVIè.jpg Peinture italienne, cours de dessin, Louvre, exposition Monique frydman

     

    Peinture italienne, cours de dessin, Louvre, exposition Monique frydman Peinture italienne, cours de dessin, Louvre, exposition Monique frydman

    L'adoration des Mages de Giovani de Franco 

    Peinture italienne, cours de dessin, Louvre, exposition Monique frydmanPeinture italienne, cours de dessin, Louvre, exposition Monique frydman

    La bataille de San Romano  Ucello

     

     

    Photo Ucello.jpegAmavia Ucello.jpg

    Stigmatisation de St François de Giotto

    Peinture italienne, cours de dessin, Louvre, exposition Monique frydman Peinture italienne, cours de dessin, Louvre, exposition Monique frydman Peinture italienne, cours de dessin, Louvre, exposition Monique frydman Peinture italienne, cours de dessin, Louvre, exposition Monique frydman

    Couronnement de la Vierge de Fra Angelico

     

    Peinture italienne, cours de dessin, Louvre, exposition Monique frydman Peinture italienne, cours de dessin, Louvre, exposition Monique frydman Peinture italienne, cours de dessin, Louvre, exposition Monique frydman

    Scènes de la vie de Virginie de Fillipino Lippi

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    Peinture italienne, cours de dessin, Louvre, exposition Monique frydman    Peinture italienne, cours de dessin, Louvre, exposition Monique frydman

     

     

    Peinture italienne, cours de dessin, Louvre, exposition Monique frydman  Peinture italienne, cours de dessin, Louvre, exposition Monique frydman

     

    Texte tiré du site www.louvre.fr

    En écho à l’exposition « Le printemps de la Renaissance. La sculpture et les arts à Florence, 1400-1460 », l’artiste contemporain Monique Frydman présente une oeuvre monumentale dans le salon Carré.

    Cette nouvelle production s’inspire de l’une des plus importantes commandes du Quattrocento, le Polyptyque de Borgo Sansepolcro (1437-1444) du peintre siennois Stefano di Giovanni, dit Sassetta (1400-1450). En 1437, il avait été invité par les frères du couvent San Francesco de Borgo Sansepolcro à réaliser un immense polyptyque à deux faces, véritable chef-d’oeuvre destiné à prendre place sur le maître-autel. De ce retable démembré dès la fin du XVIe siècle, le musée du Louvre conserve trois panneaux du registre principal de la face antérieure (dont deux montrés actuellement) et deux panneaux de la prédelle postérieure (aile Denon, salle 4).

    Monique Frydman, qui dès la fin des années soixante-dix conduit une recherche picturale strictement abstraite, reprend la structure de ce polyptyque double face, en s’attachant à retranscrire la poétique, la volupté de ses tonalités. « La trouée du temps est là, dit Monique Frydman s’exprimant sur le polyptyque. Ce qui est perdu, démembré, relance le temps et dans cet effacement ne subsiste que le manque dont notre mémoire et notre regard restituent la présence. » L’artiste poursuit au travers de cette nouvelle réalisation un travail sur la spatialité picturale et sur la présence, initié dans sa récente série des Witness.

    Commissaire(s) :

    Pauline Guélaud
     

  • Et l'art flamand !

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    Une séance dans l'exposition sur l'origine de l'estampe en Europe.

    Magnifique exposition avec la découverte de différentes techniques de gravures nous montrant le savoir faire, ainsi  que les sujets de prédilection de l'époque.  

    Il y a de la douceur, de la force, de la créativité, de l'humour... 

    Voici quelques photos trouvées sur le web, 

     

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    Nous nous sommes promenés dans les salles et voici nos croquis

     

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    texte tiré du site:  http://estampe.hypotheses.org

    L’estampe fut mise au point vers la fin du XIVe siècle en Occident. La première technique expérimentée fut la gravure sur bois ou xylographie très vraisemblablement en Allemagne du Sud. Peu d’exemplaires antérieurs à 1450 ont été conservés et encore moins de matrices, aussi, la présence au sein de l’exposition du Bois Protat, ancêtre emblématique de la gravure car considérée comme la plus ancienne matrice conservée en Occident, constituera-t-elle un événement et servira-t-elle de point d’ancrage et de fil conducteur à cette production qui resta populaire et importante tout au long du XVe siècle (voir ici un billet précédent sur cette matrice ).

    Très vite, près de trente ans après l’invention de la gravure sur bois, les orfèvres saisirent l’occasion du marché ouvert par la xylographie pour graver des plaques de métal et en faire des tirages qu’ils gardaient comme modèles ou qu’ils vendaient.

     

    Le domaine de l’estampe s’enrichit donc de nouveaux sujets et de nouvelles conceptions esthétiques. Semblablement au Bois Protat, cette production se trouvera présentée au sein de l’exposition autour d’une matrice gravée en métal en criblé, L’Annonciation, conservée au département des Objets d’Art du Louvre.

    En moins de soixante-dix ans, les graveurs mirent donc au point les deux grandes techniques qui restent encore aujourd’hui celles employées par les artistes. Les premières estampes naquirent  dans un contexte de bouillonnement expérimental incroyable, dont l’exposition souhaite rendre compte en montrant ensemble des œuvres fort différentes par leur esthétique.

    Le succès de ces images multiples fut assurément au rendez-vous, comme en témoignent la large circulation de motifs passant de la xylographie à la gravure sur métal, la copie de thèmes populaires, comme celui de la Crucifixion ou encore des astuces techniques permettant de produire à partir d’une même matrice différentes saintes en série.

    Cette expérimentation s’explique sans doute par la grande liberté qui caractérise le métier de graveur. Peu de sources permettent de connaître l’identité et la réalité sociale des praticiens de la gravure au XVe siècle, mais il est assuré que, contrairement aux autres corporations (sculpteurs, peintres, enlumineurs etc.), les graveurs ne furent pas soumis à des règles ni à unnumerus clausus régissant leur métier.

    La demande en images était en effet forte et la gravure a parfaitement répondu à ce nouveau besoin, suscité par la dévotion du temps. L’immense majorité des gravures produites pendant cette période l’était dans un but de prière. Les communautés monastiques le comprirent d’ailleurs, lesquelles commandèrent des planches à des graveurs  pour leur propre besoin, ou à des fins de catéchèse pour les laïcs dont elles avaient la charge. Mais certains usages plus étonnants existaient : la carte à jouer ou la carte de vœu… Quelques scènes plus profanes ou plus grivoises également, furent abondamment diffusées par  la gravure sur métal, où l’on se plaisait à représenter la guerre entre les deux sexes ou à ridiculiser les moines…

     

    Texte tiré du site www.louvre.fr

     

    L’apparition de l’estampe en Occident constitue un phénomène majeur de l’histoire et de l’histoire de l’art. À partir de 1400, artistes et graveurs expérimentèrent diverses techniques permettant par l’impression d’une matrice gravée et encrée sur un support de créer et de diffuser des images multipliables à l’identique.  Si les estampes circulèrent très vite partout en Europe, les régions germaniques en furent le foyer principal, bien avant que cette invention ne fût transposée dans le domaine de l’impression des textes par Gutenberg vers 1450.

    L’exposition traite de l’apparition de ce phénomène en l’étudiant sur une période de soixante-dix ans, jusqu’au début de la carrière de Martin Schongauer, graveur  rhénan qui changea fondamentalement le statut de l’estampe au sein des arts. En réunissant pour la première fois deux fonds majeurs en France et en Europe – la collection de la réserve du département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale de France et la collection Edmond de Rothschild du département des Arts Graphiques au musée du Louvre –, elle met en lumière les différentes étapes de l’évolution de l’estampe, ses acteurs et ses modalités de production, ses rapports avec les autres arts et ses usages.

    À travers un choix d’oeuvres, l’exposition montre la diversité des thèmes illustrés. Support et instrument de la dévotion du temps, la gravure a aussi servi des sujets plus audacieux, comme celui du désir charnel ou des scènes de genre dont la teneur nous apparaît aujourd’hui encore bien familière.

    Commissariat:

    Séverine Lepape, conservateur, chef de service de l’estampe ancienne et de la Réserve, Département des Estampes et de la Photographie, BnF

    Pascal Torres, conservateur en charge de la collection Rotschild, Département des Arts Graphiques, Musée du Louvre.

     

  • L'exposition : Le printemps de la Renaissance, Florence.

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    Après deux séances dans les salles de la sculpture italienne XIVe - XVIe

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    nous avons continué dans l'exposition temporaire 

    Le Printemps de la Renaissance 

    La sculpture et les arts de Florence

    Exposition très riche, qui, pour moi va dans trop de directions différentes, techniques variées, thèmes et ambiances nombreux. 

    Sur deux séances, nous avons réalisé des croquis sur les thèmes :

    Le lien entre les personnages

    L'influence des matériaux sur notre regard, notre émotion.

    Prises de notes écrites, dessins descriptifs, croquis personnels.

     

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    Texte tiré du site www.louvre.fr

     « Le printemps de la Renaissance » retrace la genèse de cet immense mouvement artistique et culturel qui naît dans la Florence républicaine du début du XVe siècle.

    Au début de la Renaissance, une nouvelle vision de l’homme dans son rapport à l’univers et à l’histoire se met en place à Florence. L’exposition présente les oeuvres conçues à partir des innovations majeures, souvent liées à l’antiquité classique, qui transformèrent la conception de l’art en Occident. L’invention de grandes figures inscrites dans un contexte humaniste autant que chrétien, les débuts de l’utilisation de la perspective mathématique par les artistes, le développement de nouveaux sujets comme les petits esprits (spiritelli), ou de nouveaux types de sculptures, comme le monument équestre ou le portrait en buste, sont quelques-uns des thèmes qui incarnent cette nouvelle conception du monde.

    Les sculptures de Donatello forment l’un des fils directeurs du parcours à travers quelques-uns des grands chefs-d’oeuvre de celui qui apparaît comme l’artiste le plus créatif du siècle. Elles n’éclipsent cependant pas le travail magistral d’autres sculpteurs illustres comme Ghiberti, Luca della Robbia, Michelozzo, Desiderio da Settignano ou Mino da Fiesole. Les panneaux de Brunelleschi et de Ghiberti pour le concours de la seconde porte du Baptistère de Florence (1401), le Saint Matthieu de Ghiberti ou le Saint Louis de Toulouse de Donatello, les terres cuites émaillées de Luca della Robbia ou la série de bustes florentins comptent au nombre des oeuvres majeures où se manifeste l’extraordinaire éclosion créative de la Florence du Quattrocento.

    Commissaire(s) :

    Marc Bormand, conservateur en chef au département des Sculptures du musée du Louvre et Beatrice Paolozzi Strozzi, directrice du musée national du Bargello.,