exercices de composition

 

Nous avons travaillé à partir d’une composition à dominance jaune, des esquisses de peintures à l’huile avec pour chacune un travail de composition.

Contraste de lignes                         

contraste de couleur chaud / froid

contraste clair / sombre                      

Le vide et le plein.

 

Pour les élèves cette séance fut difficile la contrainte étant forte et l’expression personnelle moins présente. Cette approche n’est pas immédiate pour tout le monde, car l’exercice demande de ne tenir compte que d’une partie de la peinture. Je souhaite faire saisir l’importance de la compréhension des règles de synthaxe de la peinture. Pour beaucoup de peintres amateurs cela n’est pas nécessaire. En rentrant chez moi, j’ai eu la chance d’entendre dans les couloirs du métro  un groupe de Jazz en improvisation, musique libre par excellence. Et là j’ai perçu avec une grande acuité l’importance des règles. Les musiciens ne pourraient improviser en absence d'une structure musicale.

 

Contraste de ligne. 

 

Découvrir les lignes de construction de la proposition. Voir les lignes de contour que l’on choisi, celles qu’on laisse de coté. Qu’est-ce que la ligne par rapport à la surface ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chaud / froid

 

Chacun à choisi un thème différent pour cet exercice, en tenant compte ou non du fond ce qui change complètement la donne. Dans la peinture de la corbeille le chaud et dans l’osier , le froid dans le plastique, d’autre choix aurait pu être fait, mettre du froid dans la corbeille avec les ombres du tressage, le fond est chaud car le papier kraft est de couleur chaude, l’ombre porté aurait donc pu être froide., l’équilibre aurait été totalement différent. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clair / Foncé

Dans cette proposition il y a confusion parfois entre chaud / froid, clair / foncé. Il y a aussi une différence à mes yeux entre clair / foncé et clair / obscur. Cette sectorisation dans les exercices a permis à chacun de réfléchir sans verbaliser, simplement en peignant et en cherchant comment interpréter ces exercices.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vide et plein 

 

Suite à ma formation en peinture chinoise traditionnelle, le vide / plein est un thème de choix. Ce fut difficile de le faire comprendre à mes élèves. J’ai encore beaucoup de mal à faire passer cette notion avec clarté. Si ce sujet vous intéresse vous pouvez lire le livre de François Cheng "Vide et plein".

 

 

 

 

 

Les deux dernières peintures sont une interprétation personnelle sans contrainte.

 

 

 

 

 

 

 

 

La terre et les enfants

La terre 

 

Fabriquer de la barbotine est un plaisir pour les enfants. Nous commençons par concasser la terre sèche, puis nous la transformons afin quelle soit très fine, pour ensuite la mettre dans de l’eau, nous obtenons une boue souple comme de la crème. nous utilisons la barbotine pour une meilleurs adhérence entre deux morceaux de terre.

 

 

 

 

 

 

 

 

Afin de rendre la sculpture ou le modelage lisse nous pouvons le polir avec une éponge avant séchage, ou de la poncer après séchage. Le lissage est moins précis, le risque de casse est plus grand lors du ponçage.

 

 

 

 

 

 

 

Jane a utilisé une assiette comme moule pour réaliser la lune, puis a lissé sa sculpture

 

 

 

 

 

Après avoir donner la forme au modelage ou à la sculpture les enfant peuvent choisir de la décorer avant cuisson. Ils utilisent des objets afin d’obtenir des formes simples, ils utilisent des outils pour dessiner 

 

 

 

 

Il est possible de mettre de l’engobe (pigment à base d’argile) avant cuisson. Il est possible de poser une couverte brillant pour émailler la pièce après coup. Avec les techniques actuelles il est possible d’avoir des engobes vives.

 

Pour les enfants je leur propose également de peindre les pièces après cuissson.

Reprise à la ménagerie du Muséum

        Ce lundi, nous avons dessiné dans la ménagerie du jardin des plantes. Ce fut un plaisir de profiter du soleil qui nous a accompagné toute la séance.

        Après avoir flâner nous avons choisi trois mots pour les intégrer dans notre dessin. Voilà la liste des différents mots, certains ont été pris par plusieurs dessinateurs .                      graphisme, contraste, soleil, élégance, plumage, couleur.

       

 

Elégance, couleur des oiseaux pour Marie-Hélène

 

 

Plumage pour Muriel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ombre et soleil pour Marie-Annick, 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant de commencer ce lundi nous avons pris le temps d'admirer les porcs-épics, tout d'un coup nous les avons vus partir vers le fond dans des petits espaces cubiques. Ils se sont disputés pour l'utilisation de cet espace, nous nous sommes bien amusées. Le soigneur nous a expliqué que leurs loges se trouvent derrière les portes de ces petits carrrés. Les porcs-épics aiment se réfugier dans leur terrier, ils ne sortiraient pas de la journée si les loges étaient ouvertes.

Nous avons parlé du choix des mots pour orienter nos dessins. Choix de mots techniques de dessin, de mots de la nature.

Après avoir choisi de réaliser des dessins d'obersavation Muriel a choisi pelage, contraste et couleur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marie-Hélène a choisi comme mots : couple, force et légèreté.

 

 

 

 

Marie-Hélène a croqué les flamants roses à la fin de la séances 

Ils se volaient dans les plumes

 

 

 

 

 

J'ai choisi de travailler l'espace vide, l'espace entre les choses.

 

 

 

Monique a choisi de dessiner dans la serre tropicale pour reprendre le thème des fleurs de bananier commencé avant les vacances.

 

Voici le dessin du mois d'avril et celui de cette semaine 

 

 

 

 

 

 

 

 

Porc-épic dessiner par Peiter Boel, peintre flamand du 17ème siècle

 

 

 

 

 

Taille : 30 x 23 cm

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour voir cette image en plus grand, copier coller cette adresse :

 http://arts-graphiques.louvre.fr/fo/visite?srv=mipe&paramAction=actionGetImage&idImgPrinc=1&idFicheOeuvre=218506&provenance=mlo&searchInit=

Louvre Cour Marly

      Afin de bénéficier de la lumière du jour nous avons dessiner dans la cour Marly. Le thème choisi ce jour est " l'anatomie dans la sculpture", musculature, tension du geste......

     Bien installé sur les bancs de la cour, nous avons travaillé sur trois sculptures d'Antoine Coysevox sculpteur du XVIII, Neptune, La Marne, La Seine. Nous avons pu faire des recherches d'écritures pendant cette séances.

 

 

Neptune

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Suite à ce dessin, Muriel a choisi de travailler le mélange des crayons avec un crayon pastel blanc, afin de rendre le velouté du corps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Marne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Seine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Louvre Exposition les belles heures du Duc de Berry

Ce mercredi nous avions rendez-vous dans la salle de La Chapelle au louvre, où est présentée l'exposition "les belles heures du Duc de Berry". Nous avons pu contempler 47 feuillets où écritures et enluminures se succèdent.

nous n'étions que deux pour ce rendez-vous. Le temps de contemplation fut long, aussi un seul dessin. Je l'ai réalisé, en sortant de la salle d'exposition régulièrement car mes yeux me brulait faute d'un éclairage suffisant. Le faible éclairage est justifié car il ne faut pas détériorer les documents.

Je me suis inspirée des fonds des enluminures pour dessiner les visiteurs sortant de l'exposition.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Article d'André Baldo 

 

Manuscrit des plus remarquables de Jean de France, frère du roi CharlesV et duc de Berry, les  Belles Heures,connues sous l’appellation les BellesHeures du duc de Berry sont au cœur d’une exposition qui en présentera 47 feuillets, ou plutôt bi-folios.

Frères de Limbourg. Saint Louis devant Damiette,Belles Heures du duc de Berry. © New York, The Metropolitan museum of Art, The Cloisters Collection, 1954 (54.1.1), fol. 173.

 

L’événement est d’autant plus empreint de solennité, de respect, voire de recueillement, que, d’une part le livre appartient aux Cloisters, qui est le département médiéval du Metropolitan Museum of Art de New York, et que d’autre part ce sera l’occasion ultime de les admirer avant que les feuillets ne soient remontés dans leur reliure, échappant pour la plupart aux regards des simples mortels dont nous sommes. Monter cette exposition a pris 5 belles années.

 

Annonce aux bergers (Tierce), Belles Heures du duc de Berry (détail) © New York, The Metropolitan museum of Art, The Cloisters Collection, 1954 (54.1.1), fol. 52v.

Mais qu’est-ce qu’un livre d’heures ? C’est un recueil de textes de dévotion et d’offices à l’usage des laïcs, et l’ouvrage de piété le plus répandu et prisé de la fin du Moyen-âge. Leurs fonctions étaient susceptibles de devenir multiples : élever les âmes, soutenir lesesprits faibles, éduquer le peuple dans la crainte de dieu, permettre même l’apprentissage à la lecture aux femmes et aux enfants. Ils étaient souvent enrichis d’illustrations en rapport avec les différentes parties du texte, et la qualité de ce décor illustratif variait passablement puisqu’elle était fonction du rang social et des ressources de celui qui en avait passé commande.

Le livre des Belles Heures du duc de Berry dont des feuillets sont exposés jusqu’au 25 juin au Louvre est un livre d’heures clé et exceptionnel. Il fut enluminé, au tout début du XVe siècle, par les frères de Limbourg qui allièrent beauté des cycles peints, inventions dansles compositions et innovation dans la conception de l’espace comme dans la narration.

Comme les plus grands bibliophiles de son temps, Jean de Berry faisait preuve de goût pour ce type de manuscrits, et l’on nous dit aujourd’hui qu’il laissa à ces artistes pour lesquels il avait respect et amitié une liberté, inédite pour l’époque. Son nom est donc tout naturellement associé à une prestigieuse série de livres d’heures qu’il fit exécuter pour son usage entre le dernier quart du XIVe siècle, et sa mort, en 1416. Ceux qui sont parvenus jusqu’à nous comptent parmi les chefs-d’œuvre de l’enluminure française, voire européenne, du Moyen-âge finissant, mais plus que cela encore, ils peuvent être, à juste titre, considérés comme un des principaux creusets de l’art figuratif occidental, et un monument de la peinture française.

Réalisé entre 1405 et 1408-1409, le livre des Belles Heures est la seule commande du duc qui fut entièrement exécutée par les frères de Limbourg, contrairement aux fameuses Très Riches Heures. Selon les très rares spécialistes qui ont eu la chance de contempler et de consulter ces feuillets dans leur ensemble et continuité, ce qui n’est pas notre cas à nous,simples visiteurs, la marque du talent des frères de Limbourg est que ces feuillets se singularisent, disent-ils, et nous voulons bien les croire, par la cohérence de leurs enluminures, qui formeraient de vrais cycles narratifs.

Ces cycles peuvent être dédiés à des moments forts des Écritures, comme la Passion par exemple, mais ils illustrent également des textes qui ne se trouvent pas habituellement dans les livres d’heures à l’usage de Paris : vies de saints (embarras du choix, leur nombre était alors bien supérieur au nombre de jours dans l’année), Catherine, Paul (illustration), Bruno, Jérôme, comme même cycle dédié à la Grande Litanie.

Frères de Limbourg. La conversion à Rome de saint Paul, BellesHeures du duc de Berry (détail - Enluminure, 1410-16) Détrempe et feuille d’or sur parchemin - 239 x 168 mm © New York, The Metropolitan museum of Art, The Cloisters Collection, 1954. La conversion de Paul se passe ici à Rome, quand il assiste à cette scène atroce : un homme voulant résister aux propositions de luxure d’une femme légère, préfère se trancher la langue et la jeter au loin...

 

 

Modèle vivant pose de trois heures.

Ayant commencé la peinture à l'huile, nous avons choisi de travailler la même pose durant toute la séance.

En lien avec la semaine passée Jacqueline a commencer par un dessin au fusain, pour continuer par une peinture à l'huile. Juliette a eu le temps de réaliser un portrait et par la suite a choisi de travailler sur le rendu de la peau avec ses ombres, ses lumières, ses couleurs, sa matière.

 

 

 

 

 

 

 

Catherine a commencé en technique mixte, gouache, crayon, encre de couleur sur kraft. Par la suite essai à l'huile sur papier enduit. Elisabeth après avoir travaillé la pose à choisi son fond.

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons parlé de peintre coloriste. Différence entre le contraste coloré, le contraste du clair obscur, Rembrant, Lucien freud  sont-ils coloristes ..... ?